2 SAMUEL
CHAPITRE 12
1-14. La conviction que David eut de sa culpabilité le conduisit au salut.
La parabole de la petite brebis que le prophète Nathan présenta au roi David peut être étudiée par tous. La lumière éclaira brusquement le roi, alors quil était dans les ténèbres quant à ce quon pensait de son action contre Urie. Tandis quil suivait le chemin de sa propre complaisance et de la violation du commandement, on lui présenta la parabole du riche qui enleva à un pauvre son unique petite brebis. Mais le roi était si complètement enveloppé dans le vêtement du péché quil ne comprenait pas quil était le pécheur. Il tomba dans le piège, et avec une grande indignation il prononça sa sentence de condamnation à mort, en pensant quil sagissait dun autre homme. Quand lapplication de la parabole lui fut présentée et quil vit clairement les faits, et quand Nathan lui dit : « Tu es cet homme-là ! Inconsciemment tu tes condamné toi-même », David fut accablé. Il neut aucune parole pour justifier sa conduite.
Cette expérience fut très douloureuse pour David, mais elle lui fut très bénéfique. Si ce navait été par le miroir que Nathan soutint devant lui dans lequel il se reconnu si clairement- il aurait continué sans être convaincu de son horrible péché, et il aurait été détruit. La conviction de sa culpabilité fut le salut de son âme. Il se vit lui-même sous une autre lumière, tel que le Seigneur le voyait, et tant quil vécut il se repentit de son péché (Lettre 57, 1897).
13. Voir le com. dEGW sur 1 Rois 3 :14.
David ne présenta pas dexcuses.
David se réveilla comme dans un rêve. Il expérimenta le sentiment de son péché. Il nessaya pas dexcuser sa conduite ni datténuer son péché, comme le fit Saül, mais avec remords et une douleur sincère, il inclina la tête devant le prophète de Dieu, et il reconnut sa culpabilité
David ne manifesta pas lesprit dun inconverti. Sil avait été mu par lesprit des gouverneurs des nations qui lentouraient, il naurait pas toléré que Nathan dépeigne le tableau de son crime avec ses couleurs vraiment abominables, mais il aurait ôté la vie au fidèle qui le reprenait. Mais malgré la grandeur de son trône et de son pouvoir illimité, son humble reconnaissance de tout ce dont il était accusé est lévidence quil craignait encore la parole de Dieu et quil tremblait devant elle (1 SP 378, 381).
25. (1 Rois 3 :3). Ne pas sentir son besoin amène à l a présomption.
La jeunesse de Salomon fut célèbre parce quil fut en relation avec le ciel, il dépendit de Dieu et fit de lui sa forteresse. Dieu lappela Jedidja, ce qui signifie "bien-aimé de lEternel". Il avait été lorgueil et lespérance de son père, et il était très aimé de sa mère. Il avait été entouré de tous les avantages mondains qui pouvaient améliorer son éducation et augmenter sa sagesse; mais dun autre côté, la corruption de la cour était calculée pour linduire à aimer les distractions et la satisfaction de ses appétits. Il ne sentit jamais le manque de ressources pour satisfaire ses désirs et il neut jamais la nécessité de pratiquer labnégation.
Malgré tout cet environnement désagréable, le caractère de Salomon fut conservé pur durant sa jeunesse. Lange de Dieu pouvait parler avec lui durant la nuit, et la promesse divine de lui donner un coeur sage et intelligent et de le qualifier pleinement pour accomplir ses responsabilités saccomplit fidèlement. Dans lhistoire de Salomon, nous trouvons lassurance que Dieu fera de grandes choses pour ceux qui laiment, qui obéissent à ses commandements et qui se confient en lui comme leur Garant et leur Forteresse.
Beaucoup de nos jeunes font naufrage lors du voyage périlleux de la vie parce quils sont sûrs deux et présomptueux. Ils suivent leurs tendances, et ils sont séduits par les distractions et la complaisance de lappétit jusquà ce que des habitudes qui se forment se convertissent en carcans quils ne peuvent rompre et qui les traînent à la ruine Si, comme le jeune roi Salomon, les jeunes de notre époque sentaient leur besoin de sagesse céleste et sefforçaient de développer et fortifier leurs facultés supérieures, et de les consacrer au service de Dieu, leur vie montrerait de grands et nobles résultats, ce qui se traduirait par un bonheur pur et saint pour eux-mêmes et pour beaucoup dautres (HR Avril, 1878).
CHAPITRE 16
(index)
10, 11. David accepta lhumiliation comme quelque chose de nécessaire.
Il [David] reconnut ainsi devant son peuple et les chefs, que cétait le châtiment que Dieu lui avait infligé à cause de son péché, lequel avait donné aux ennemis de Jéhova loccasion de blasphémer, et il permit que le Benjamite furieux puisse réaliser sa part du châtiment prédit, et sil supportait ces choses avec humilité, le Seigneur atténuerait son affliction et convertirait la malédiction de Schimeï en une bénédiction. David ne manifesta pas lesprit dun homme inconverti. Il démontra quil avait eu une expérience dans les choses de Dieu. Il manifesta une bonne disposition à recevoir la correction de Dieu, et il déposa sa confiance en lui comme son unique espérance. Dieu récompensa la confiance humble que David déposait en lui, en rejetant le conseil dAchitophel et en lui préservant la vie (1 SP 383).
CHAPITRE 19
(index)
16, 18-23. Schimeï confessa sa faute et David lui pardonna.
Après la mort dAbsalom, Dieu changea le coeur des Israélites pour que tous, comme un seul homme, soient du côté de David. Schimeï, qui avait maudit David pendant son humiliation, craignant pour sa vie, fut parmi les premiers rebelles à aller à la rencontre du roi quand il revint à Jérusalem. Il confessa quil sétait rebellé contre David. Ceux qui furent témoins de sa conduite injurieuse poussèrent David à ne pas lui épargner la vie parce quil avait maudit loint de Jéhova , mais David les réprimanda. Non seulement il préserva la vie de Schimeï mais il lui pardonna miséricordieusement. Si David avait eu un esprit de vengeance, il aurait facilement pu le satisfaire en faisant mourir le coupable (1 SP 384).
CHAPITRE 24
1-14. Voir le com. dEGW sur 1 Chroniques 21: 1-13.
15-25. Voir le com. dEGW sur 1 Chroniques 21: 14-27.
(index)