Le yoga chrétien et les 25 hommes

L. B., 2/3/2016

Catalogue

« Oxymoron » est un mot anglo-saxon commun. Voici la définition suivante trouvée sur Internet :

« Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires ». (Dictionnaire Larousse) 

L'oxymore ou oxymoron permet de décrire une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise. Il exprime ce qui est inconcevable. Il crée donc une nouvelle réalité poétique. Il rend compte aussi de l'absurde.
 

Bien que ce mot ne soit pas d’usage commun, le concept qu’il enferme est d’un usage très commun dans la littérature poétique. Voici quelques exemples :

·          « Il y avait dans sa démarche une gracieuse maladresse »
·         « Un silence étourdissant se produisit » 
·         « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles »
·         « Un silence éloquent »

Le yoga chrétien est un oxymore. C’est comme l’idolâtrie chrétienne, la pornographie chrétienne ou le rock chrétien… Dans le « christianisme » contemporain il y a beaucoup d’oxymores. En fait, l’oxymore a été le compagnon éternel du christianisme apostat à toutes les époques. Torturer les martyrs – pendant l’inquisition- par amour des âmes et au nom de Dieu, est un oxymore ; comme l’est la maxime jésuite : La fin justifie les moyens : Dieu, a-t-il utilisé le piège, l’extorsion, le crime ou le mensonge dans sa manière de traiter le problème du péché ou dans sa tentative de sauver les pécheurs ? Dans le royaume de Dieu, les moyens sont aussi purs que la fin : Tout est ici consistant !

Imaginez ceci : Un jour, vous rencontrez l’ancien responsable du département de la jeunesse de votre église assis sur le banc d’un parc. En vous approchant de lui pour le saluer, vous observez avec surprise, qu’il passe les boules d’un rosaire. Devinant immédiatement le motif de votre surprise, il vous tranquillise en disant : « Ne croyez pas que je me suis converti au catholicisme ! Je souffre d’arthrose dans les mains, alors je fais cet exercice pour soulager la douleur ».

Vous repartez pensif au début, puis vous vous reprochez rapidement d’avoir douté de l’intégrité de ce cher ancien d’église, et vous essayez d’oublier l’incident.

Un autre jour vous faite une excursion en montagne, et devant une de ces petites chapelles improvisées au bord du sentier, vous rencontrez le même ancien prosterné devant la vierge avec d’autres personnes que vous ne connaissez pas. En vous voyant, il sourit, et vous explique les bienfaits de cette posture pour la colonne lombaire et pour détendre la musculature para-vertébrale : « naturellement, la statue ne représente rien pour moi ; je pratique une gymnastique posturale qui est identique à celle de mes compagnons, mais tout à fait en marge d’une foi comme la leur. »

Cette fois, vous achevez votre excursion plutôt perplexe. En arrivant chez vous, vous voyez sur la table de chevet de votre fils adolescent un livre dont l’auteur est un mystique catholique. « Mon fils, qui t’as recommandé ce livre ? » Votre fils s’empresse de vous tranquilliser, en vous faisant savoir que c’est l’ancien de votre église qui lui a recommandé ce livre.

Vous téléphoner à l’ancien du parc et de l’excursion, pour vérifier si c’est bien lui qui a recommander ce livre à votre fils. C’est bien le cas. Alors vous vous rappelez de cette citation que l’Esprit de prophétie adresse aux jeunes :

« N’ouvrez jamais les pages d’un livre douteux. Il y a une fascination infernale dans la littérature de Satan. C’est la puissante batterie qui démolie une foi religieuse simple. Ne vous sentez jamais suffisamment fort pour lire des livres d’infidèles car ils contiennent un poison comme celui d’un serpent. Ils ne peuvent pas vous faire du bien, et irrémédiablement ils vous feront du mal. Après les avoir lus vous respirerez l’enfer lui-même. Ce sera comme un courant d’eau corrompue pour votre âme, contaminant l’esprit, en le maintenant dans le labyrinthe du scepticisme et le rendant terre à terre et sensuel. Ces livres ont été écrits par des hommes que Satan utilise comme ses agents ; et par leur intermédiaire il se propose de confondre l’esprit, de séparer les affections de Dieu et de voler à votre Créateur votre révérence et la gratitude que Ses œuvres méritent. » (Youth’s Instructor, 10 septiembre 1884).

Le sabbat suivant, l’ancien prêche. Il insiste sur la centralité et l’universalité de Jésus, son ouverture envers toute les personnes et les cultures, et à un certain moment, il fait cette paraphrase des paroles de Jésus, dans Matthieu 11 : 28 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » Vous voyez les plus jeunes sourirent, enchantés.

L’illustration antérieure est totalement imaginaire, mais en y pensant, surgit la question : Est-ce que la bonne foi ne devrait pas avoir certaines limites ? -Il semble que oui, à la vue de tous les avertissements que le Seigneur nous a donnés, tant dans la Bible que dans les écrits d’Ellen White, et doublement à la vue de l’histoire de notre dénomination. 

Le yoga adventiste n’existe pas. Oui, l’oxymoron existe, la dissimulation et la prétention existent aussi. Le yoga et le Christianisme s’excluent mutuellement : Ou c’est Christ et le christianisme, ou c’est le yoga et l’indouisme. Y a-t-il des chrétiens qui font du yoga ? Autant qu’il y a de chrétiens qui pratiquent la divination : cela dépend de ce que nous entendons par être chrétien.

Et que dirons-nous du yoga adventiste ? Existe-t-il ? -Si l’indouisme « du reste » existait, il prêcherait le message du lieu très-saint du sanctuaire et le message des trois anges, alors peut-être qu’un yoga adventiste pourrait exister. Mais ce n’est pas probable. Si le yoga est un antagoniste du christianisme, s’il s’oppose aux concepts même de Dieu, du péché et de la grâce, qu’en serait-il du ministère de Christ dans le lieu très saint du sanctuaire pour purifier et effacer le péché, en préparation de Sa seconde venue en gloire ? Ce qui peut exister est le spiritisme raffiné de l’Orient, essayant de s’introduire dans le peuple du reste par le moyen de la pratique du yoga.

Voyons quelque citations sur le yoga et sur la spiritualité qu’il comporte :

« Maintenant, il est difficile de le croire, mais il fut une époque où le yoga fut considéré comme quelque chose d’hérétique, de dangereux. Il y a seulement cent ans, en Amérique les yogis étaient l’objet de soupçon ; de fait, certains d’entre eux ont été emprisonnés. Cependant, aujourd’hui, la majorité des gymnases l’offrent, et beaucoup d’écoles publiques l’enseignent et de plus en plus de médecins le prescrivent. » (Lesley Alderman, “Bend and Be Well,” Alternative Medicine: Your Guide to Stress Relief, Healing, Nutrition, and More -Nueva York, NY: TIME Books, 2012-, p. 62).

En réalité, qu’est-ce que le yoga?

Selon le Webster’s New Twentieth Century Dictionary, c’est une essence:

« Une pratique qui cherche la concentration intense et complète sur une chose, spécialement sur une divinité [un Brahman], pour atteindre l’identification ou l’immersion dans l’objet de la concentration. Il s’agit d’une pratique mystique ou ascétique qui inclut habituellement une discipline prescrite de postures, de contrôle de la respiration, etc ». (Webster’s New Twentieth Century Dictionary of the English Language -Nueva York, NY: Simon and Schuster, Unabridged, 2ª ed., Deluxe Color 1955, 1983-, p. 2120).

Le dictionnaire Merriam Webster Online ajoute :

« Une philosophie théiste de l’indouisme qui enseigne la suppression de toute activité du corps, de l’esprit et de la volonté, pour que le moi puisse prendre conscience de son indépendance vis-à-vis d’eux et atteindre la libération. » (http://www.merriam-webster.com/dictionary/yoga).

Le mot yoga dérive du mot sanscrit « yuj », et signifie quelque chose de semblable à un joug, un faisceau, ou une « union ». On pense qu’un sage hindou du nom de Patanjali a fusionné la pratique du yoga avec le Sutra, il y a environ deux mille ans. Le Sutra est une collection de déclarations qui forme la base philosophique de la plus grande partie du yoga pratiqué actuellement. Il énumère huit stades du yoga, chacun facilitant le suivant, jusqu’à atteindre le samadhi :

Yamas : restrictions, contrôle de l’égo.
Niyamas : observances, autorégulation.
Asan : postures.
Pranayama : prise de conscience de la respiration.
Pratyahara : abstraction des sens.
Dharana : concentration.
Dhyani : méditation.
Samadhi : extase, fusion avec l’objet contemplé. (http://www.yogaalicante.com/yoga_filosofia_camino_octuple.html). (http://www.yogajournal.com/newtoyoga/820_1.cfm)

Vu que yoga signifie union, il est logique de se demander ce qui unie, ou à qui on s’unie. Swami Nirmalananda Giri, d’Atma Jvoti Ashram répond ainsi :

« Qu’est-ce que nous unissons par le moyen du yoga ? -Deux êtres éternels : Dieu, l’Être infini, et l’esprit individuel qui est un être fini. En essence ils sont un, et en accord avec la philosophie du yoga, tous les esprits participent originellement à la conscience de cette unité. » 
 (http://www.atmajyoti.org/med_what_is_yoga.asp).

« Le mot ‘yoga’ signifie joug ou union du corps et de l’esprit avec Brahman. » (http://www.universalspirityoga.com/whatisyoga.html).

The Concise Dictionary of the Occult and New Age décrit ainsi la pratique du yoga:

« Les exercices typiques, par exemple dans l’hatha yoga (union spirituelle au moyen du contrôle du corps et de la méditation), sont pratiqués sous la tutelle d’un gourou ou yogi, un guide personnel religieux ou maître spirituel. Les gourous instruisent les élèves pour qu’ils combinent une variété de techniques respiratoires avec des asanas qui sont des postures de relâchement. Les élèves doivent premièrement adopter la position, la maintenir durant un certain temps et finalement l’abandonner. » (Debra Lardie, asistida por Dan Lioy y Paul Ingram, Concise Dictionary of the Occult and New Age -Grand Rapids, MI: Kregel Publications, 2000-, pp. 288-289).

L’auteure avertit qu’en Occident nous avons interprété erronément le yoga comme consistant « simplement en des exercices de respiration et de relaxation », mais « la pratique du yoga est une porte ouverte au mysticisme oriental et à la pensée occulte » (Id.). Elle ajoute :

« Certaines postures, comme celle du lotus, ont pour objectif d’activer les centres de l’énergie psychique [les chakras]. Et on pratique des exercices respiratoires spécifiques pour attirer sur l’âme l’énergie cosmique qui flotte dans l’air. Le gourou peut demander aux élèves de fixer leur regard sur un seul objet, comme par exemple une bougie [allumée], pour renforcer et fixer la concentration. Le gourou peut aussi leur demander de réciter un mantra pour vider leurs esprits et pour devenir un avec l’objet qui est devant eux. L’objectif est de passer d’un état méditatif à un état supérieur, jusqu’à atteindre l’unité avec la conscience cosmique. » (Id.)

« Nous sommes tous nés divins… telle est l’affirmation de la philosophie permanente du yoga. » (Stephen Cope, Yoga and the Quest for the True Self (Nueva York, NY: Bantam Books, edición de 1999).

Le yoga est, dans toutes ses formes, un genre spirituel parmi plusieurs autres qui a pour but d’atteindre un état altéré de la conscience qui cède le pas à la spiritualité occulte (mysticisme).

Qu’elle est « l’énergie », le moteur qui anime le yoga ? Voici la déclaration de Hans-Ulrich Rieker, une autorité reconnue internationalement dans le monde de l’occultisme, et auteur de The Yoga of Light : Hatha Yoga Pradipika :

« Le kundalini est le pilier fondamental dans tous les types de yoga » (Hans-Ulrich Rieker, The Yoga of Light: Hatha Yoga Pradipika -Nueva York, NY: Seabury Press, 1971-, p. 101).

Voyons en quoi consiste le Kundalini, selon le fameux maître de yoga Chinmoy Kumar Ghose (1931-2007).

« Quand le Kundalini s’éveille l’homme comprend pleinement son monde intérieur… il a ramené à la conscience les pouvoirs cachés, les pouvoirs occultes qui sont en lui-même… quand il utilise divinement les pouvoirs du Kundalini, il devient l’orgueil de la Mère Suprême. » (Sri Chinmoy, Kundalini: The Mother Power -Jamaica, N.Y: AUM Publications- 1992), p. 49).

La Mère Suprême est une déesse hindou (il y a environ 330 millions de dieux hindous). Ce que Chinmoy appelle la « Mère Suprême » sont des esprits de démons.

« Ici, en Occident, il y en a beaucoup qui croient que les pouvoirs du Kundalini ne sont rien de plus qu’une pure superstition. Je voudrais dire que ceux qui soutiennent cette idée sont absolument trompés. Les maîtres spirituels authentiques ont examiné le yoga kundalini, et ont trouvé dans leur propre expérience l’authenticité indéniable de leurs pouvoirs occultes latents » (Id.).

« Le pouvoir kundalini est le pouvoir dynamique qui existe en nous. Quand le pouvoir dynamique et la connaissance spirituelle vont de pair, apparait cette harmonie parfaite de la Conscience Universelle, et l’évolution consciente de l’âme humaine atteint le Moi transcendantal [la divinité]. (Id.)

Kundalini signifie « enroulé sur soi-même » en sanscrit. Cette force yogique de la vie se meut supposément par les chacras, ou centres de l’énergie qui vont « s’activer un à un par le moyen de la respiration » (“Chakras,” http://www.sanatansociety.org/chakras/chakras.htm), en le portant un à un à un état d’illumination occulte. Selon la philosophe occultiste, le kundalini est un spectre d’énergie non physique (métaphysique) qui selon les yogis enveloppe seulement le corps physique, mais il peut arriver « à être inspiré » dans le corps.

« La quantité de bibliographie qui expose les dangers du yoga, de la méditation ou de n’importe quelle autre pratique à des fins psycho-spirituelles ou physico-spirituelles et surprenante. Ceux qui le pratiquent actuellement -comme les médecins impliqués- témoignent de la réalité des dangers physiques ou psychiques associés au yoga. Les personnes qui ont pratiqué le yoga comme un simple « exercice » ont semblé spirituellement affectées jusqu’au point d’avoir été systématiquement détruites par des « forces » hostiles sur lesquelles elles n’avaient pas de contrôle. Les gourous orientaux appellent ce phénomène « illumination », mais en réalité il s’agit d’une possession démoniaque. En Inde, on compte environ un million de pratiquants de yoga possédés à un degré plus ou moins grand, manifestant ce qu’ils appellent le pouvoir Kundalini. (Yoga Body: The Origins of Modern Posture Practice, Mark Singleton, 2010; A History of Modern Yoga: Patanjali and Western Esotericism, Elizabeth De Michelis, 2005; The Yoga Tradition: Its History, Literature, Philosophy and Practice, Georg Feuerstein, 2001).

Ce qui suit sont quelques-unes des manifestations possibles qui ont été documentées durant une session de hatha yoga dans des salles de fitness. Suivant ton moniteur (yogui/yoguini) tu seras plus ou moins exposé à un de ces effets :

·         Sensations de brûlure intense, premièrement dans le dos et après dans tout le corps.

·         L’entrée du kundalini le long du canal spinal, connu comme sushuma, accompagné de douleur.

·         Quand le kundalini arrive au cœur, il peut y avoir des palpitations.

L’un sent une sensation qui monte en rampant depuis les pieds, et parfois tout le corps se met à trembler. Cette sensation rampante a été décrite comme des fourmis grimpant lentement sur le corps jusqu’à la tête ; les autres disent qu’il s’agissait d’un serpent qui rampe, et d’autres encore comme si c’était un oiseau sautant d’un endroit à l’autre, ou un poisson se déplaçant dans l’eau, ou un singe sautant de branche en branche. (Lee Sannella, The Kundalini Experience: Psychosis or Transcendence -Lower Lake, CA: Integral Publishing, 1987, Revisado en 1992-, pp. 48-49).

 Il est impossible d’imaginer Jésus ou Ses disciples expérimentant ces symptômes comme étant le fruit de l’Esprit. Au contraire : une partie de Son ministère consista à expulser les démons des pauvres êtres humains qui étaient tombés dans les profondeurs similaires à la possession et qui présentaient des symptômes comme ceux décrits plus en avant (effets « adverses).

Sannella affirme la théorie étrange que des évènements comme ceux-ci ont une signification « thérapeutique ». Mais il admet :

« Je dois cependant donner un avertissement sur ce point. Je crois fermement que les méthodes désignées spécifiquement pour réveiller prématurément le kundalini, tels que les exercices connus comme paranayama sont imprévisibles à moins qu’ils soient pratiqués sous la supervision d’un guide spirituel compétant, ou gourou, qui soit passé lui-même, ou elle-même par ce même processus kundalini (Id., p. 116).

Sannella explique que les techniques de contrôle de la respiration dans le yoga peuvent « libérer prématurément des forces titanesques » que le pratiquant n’aura aucune manière de contrôler (Id.). Il s’agit de rentrer graduellement dans les diverses phases de ce que la Bible appelle possession démoniaque !

Voici une liste des effets « adverses » possibles en relation avec l’évocation ou le réveil du Kundalini :

« Tremblements, soubresauts, crampes, secousses, spasmes musculaires, contractions, montées d’énergie intense, sensations de décharges électriques, fourmillements, sensations de chaleur ou de froid, mouvements corporels involontaires, périodes d’hyperactivité extrême, épisodes de fatigue, altérations du désir sexuel, maux de tête, sensation de pression intracrânienne, tachycardie, accès émotifs irrépressibles, changements rapides d’humeur irrépressibles, sentiments de deuil, crainte, rage ou dépression, rire ou pleurs, confusion mentale, convulsions et états altérés du niveau de la conscience, coma inclus. »
(Symptoms of Kundalini awakening, Submitted by zoya on Fri, 03/11/2011, http://www.gurusfeet.com/forum/symptoms-kundalini-awakening).

Le yoga chrétien existe-t-il, ou bien le yoga est-il du yoga? Voyons comment répond le professeur Subhas T. Tiwari, de l’Université Hindou d’Amérique, dans son article Yoga From its Roots publié dans la revue Hinduism Today :

« Je répondrai que : le fait simple et immuable consiste est que le yoga a pris naissance dans la culture védique ou indienne. Ses techniques n’ont pas été adoptées par l’hindouisme, mais les efforts ont pris naissance en lui… pour séparer le yoga de l’hindouisme doivent être réprouvés puisque qu’ils sont en contradiction avec les principes fondamentaux sur lesquels se base le yoga… les efforts pour séparer le yoga de son noyau spirituel révèlent une ignorance par rapport à l’objectif du yoga. »

Dans un article intitulé : « Même si on lui change son nom, le yoga reste hindou », nous lisons :

« Le yoga fut conçu par des voyants védiques comme un instrument permettant d’atteindre l’Absolu, la Réalité Ultime, appelé Réalité Brahman, ou Dieu. » (Subhas R. Tiwari, “Yoga Renamed is Still Hindu” -Hinduism Today, Jan/Feb/Mar 2006, Magazine Web Ed. http://www.hinduismtoday.com/modules/smartsection/item.php?itemid=1456).

Malgré tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant, certains insisteront : Ne pouvons-nous pas faire simplement les exercices, en excluant tout aspect religieux ou spirituel ? Voici la réponse d’un chercheur :

« Personne ne peut nier que les étirements améliorent le flux circulatoire, et que les inspirations profondes apportent plus d’oxygène et améliorent la santé… Il existe une infinité de programmes physiothérapeutiques qui incorporent des étirements, et qui n’ont rien à voir avec le yoga (ni avec ses implications) … Le syncrétisme religieux est probablement le sujet le plus dangereux dans lequel nous pouvons nous impliquer, grâce à notre facilité pour rationaliser les intentions… On ne peut pas pratiquer une partie de l’hindouisme et marcher avec Christ qui n’est ni gourou ni hindou » (Mike Oppenheimer, “Yoga, Today’s Lifestyle for Health” http://www.letusreason.org/NAM1.htm).

Voici le témoignage d’un ex-occultiste convertit au christianisme :

« On ne peut pas séparer les exercices de la philosophie … Les mouvements même sont une forme de méditation. La pratique continue des exercices, soit que … vous le prétendiez ou non, finalement vous influenceront, vous conduisant à une perception mystico-orientale. Et c’est justement son but ! … Il n’existe pas, par définition, de yoga « neutre ». (Johanna Michaelsen, Like Lambs to the Slaughter -Eugene, OR: Harvest House Publishers, 1989-, pp. 93-95).

Le yoga est une expression religieuse ; donc, on ne peut pas le compartimenter (exercices – religion). Le salut traditionnel indien lui-même -namasté- qui est prononcé à la fin de la classe de yoga, est spirituel. Il signifie : « le dieu qui est en moi s’incline (salue) devant celui qui est en toi ». Le yoga est la religion du namasté : « l’homme est Dieu ». L’un des convertis au yoga a écrit :

« Il semble que les gens se sentent plus à l’aise d’écouter le Dieu qui est en dehors d’eux-mêmes, mais je soutiens que Dieu est déjà en vous … le Dieu qui habite dans tous les cœurs » (Russell Simmons with Chris Morrow, Do You!: 12 Laws to Access the Power in Youto Achieve Happiness and Success (Nueva York, NY: Penguin Group, 2007).

Le yoga oriental -importé en Occident- est une des portes vers l’occultisme. Il contient l’essence de l’hindouisme, du bouddhisme et de la spiritualité du Nouvel Âge. Presque tous les chrétiens savent que les pratiques occultes sont l’antithèse du christianisme, mais quand il s’agit du yoga -une autre expression de l’occultisme-, ils semblent l’oublier, en espérant qu’après avoir demandé à Dieu du pain, ils ne recevront pas une pierre, et en ayant la certitude que leur sincérité sera comme baguette magique qui les protègera du venin mortel du serpent. Mais Dieu, au lieu d’une baguette magique, nous a donné les Écritures et l’Esprit de prophétie pour que nous puissions discerner et rejeter les formes subtiles avec lesquelles l’ennemi tentera de séduire même les élus -sincères.

La nature méditative de bien des pratiques du yoga a pour but :

• d’annuler les capacités de discernement spirituel,

• créer une barrière spirituelle qui diminue la sensibilité à l’Évangile de la Bible dans sa pureté,

• créer un esprit hostile envers les enseignements de Christ, et plus spécialement,

4.      nous faire abandonner la compréhension du ministère de Christ dans le lieu très-saint du sanctuaire avec tout ce que cela implique : le Sabbat comme sceau de Dieu, la vigueur de la loi, la purification du péché, la réforme sanitaire, etc., en proposant en échange le retour au lieu saint du sanctuaire où Babylone est installée. Étant donné que le Père et le Fils sont maintenant dans le lieu très-saint, ce ne peut pas être eux qui écoutent et répondent aux prières dirigées là, aussi sincères qu’ils soient. C’est une autre personne qui le fait, comme le livre Premiers écrits le spécifie, pages 54 et 55 (voir aussi les pages 258 et 259, et l’appendice) : Satan répond à ces prières, « en soufflant sur eux une influence maléfique, où il y avait de la lumière et beaucoup de puissance, mais pas d’amour, de joie et de paix. » Continuons :

« J’en vis, l’un après l’autre, abandonner la compagnie qui était en train de prier Jésus dans le lieu très-saint, pour retourner avec le groupe qui était devant le trône [le lieu saint que Jésus avait déjà abandonné], et là, ils reçurent l’influence impie de Satan » (Broadside 1, 6 avril, 1846 par. 7 ; DS, 14 mars, 1846 par. 2).

Cela se manifeste par une animadversion à tout ce qui appartient à l’Adventisme authentique, qui en vient à se convertir en objet de moquerie. La prophétie et La tragédie des siècles sont méprisées, et à leur place les livres écrits par des mystiques catholiques et des évangéliques apostats sont exaltés.

Au lieu de considérer la Parole de Dieu comme autorité unique et suprême, une nouvelle autorité appelée « expérience » est accueillie. Le nom de Christ est utilisé pour tenter de démolir l’Église de Christ, en séparant la personne de Christ de Ses propres enseignements, qui sont minimisés. Avec Ses enseignements et Ses doctrines, on rejette l’idée de séparation entre la vérité de la Bible et la spiritualité occulte païenne. On ne propose pas seulement un changement dans la liturgie, mais aussi dans l’enseignement et l’adoration, et ceci implique un changement de dirigeants puisque ce n’est pas le Christ de la Bible, mais le christ mystique œcuménique imaginaire, le Tout, qui se présente -sous d’autres noms- dans n’importe quelle autre religion, chrétienne ou pas, et en toute personne, chrétienne ou pas.

Le yoga fait partie de la spiritualité mystique païenne, et comme telle, il n’a pas seulement un effet destructeur sur la mission et le but du peuple du reste, mais il peut aussi mener à la banqueroute psychologique et compromette l’intégrité personnelle de celui qui le pratique. Quand quelqu’un s’expose aux forces spirituelles des ténèbres qui se cachent dans le yoga, il doit être disposé à expérimenter les tragiques conséquences destructrices que, durant des siècles, les yogis ont souffert en Orient. La pratique du yoga peut s’achever par la plus grave annihilation de la personnalité et de la dignité humaines, par la dévastation spirituelle totale, et pas d’une manière exceptionnelle en possession démoniaque.

Malheureusement, il n’est pas nécessaire de chercher bien loin pour rencontrer le yoga dans le christianisme :

Hospital adventista en Taiwan (www.tahsda.org.tw/en/NEWSTARTExerciseCenter.php)

Il est incompréhensible (un oxymoron) que dans une institution adventiste de santé on enseigne et pratique le yoga ; mais voir le yoga comme faisant partie du programme habituel d’une église adventiste est peut-être encore plus douloureux.

À la page suivante, je reproduits le bulletin d’annonces d’une église, tel qu’il apparait sur Internet le 18 mars 2016 : http://www.crosswalkvillage.com/crosswalk-blog/

Selon l’information donnée par le lien en bas, il s’agit de l’église adventiste CrossWalk (Redlands, Californie), dont le pasteur est Timoty (Tim) J. Gillespie : https://the1project.org/person/details/8

La première activité annoncée est une session du groupe d’étude ‘One Project’, dont le pasteur est le cofondateur.

La dernière activité proposée consiste en classes de yoga pour tous les niveaux, les mardis et jeudis à 18 heures.

Il est spécifié que s’agit de la variété de yoga Vinyasa Flow. Peut-être qu’en lui donnant ces noms ils prétendent souligner que c’est une variété qui inclus seulement la gymnastique, mais pas la spiritualité du yoga. Ce serait une sorte de yoga sans yoga. Ce qui a été exposé jusqu’ici démontre la tromperie et l’impossibilité d’une telle prétention. Cette attitude ne vous fait-elle pas penser à l’ancien dont l’arthrose l’obligeait à passer les boules du rosaire et à se prosterner devant la vierge ? Certains semblent dire virtuellement : « l'Éternel ne voit rien » (Ézéchiel 9 : 9).  

L’arthrose ne semble pas être le principal problème de cette église à en juger par la photo de son site web : www.crosswalkvillage.com :

Voyons quelque chose de relatif au yoga Vinyasa.

L’information suivante ne provient pas de sources critiques sur le yoga, mais elle vient de ceux qui le promotionnent et l’enseignent, en marge de n’importe quelle objection ou considération religieuse.

Dans ce lien se trouve un article intitulé « Comment pratiquer une salutation au soleil : http://www.wikihow.com/Do-a-Sun-Salutation

Quelle surprise ! la salutation AU SOLEIL fait partie de toutes les variétés de yoga : en fait, non seulement la salutation au soleil fait partie du yoga vinyasa, sinon que cette salutation au soleil EST la « vinyasa » de tout yoga.

Dans une épigraphe intitulée : Que pouvons-nous attendre d’un cours de vinyasa ?, nous lisons ceci :

« Ce style permet de nombreuses variations, mais il inclura presque toujours le salut au soleil » (http://yoga.about.com/od/typesofyoga/a/vinyasa.htm).

« Les salutations au soleil sont une partie essentielle dans n’importe quelle pratique de yoga de type vinyasa ou fluide (flow)».
(http://yoga.about.com/od/yogasequences/ss/sunsalutesteps.htm#showall).

« Il y a différentes salutations au soleil »
(http://www.yogajournal.com/article/beginners-sequences/shine/)

« Vous devriez commencer n’importe quelle session de yoga par des cycles variés de saluts au soleil, afin de rentrer en chaleur et vous aider à obtenir la concentration, ou drishti, dans votre pratique. »
(http://www.yogajournal.com/article/philosophy/the-eye-of-the-beholder/).

“Surya namaskar [salut au soleil] est un vinyasa important et la base du yoga. Il vous donne de l’énergie, vous calme et vous relaxe”
(http://www.yogajournal.com/article/beginners-sequences/shine/).

« Placez les mains jointes en position de prière devant le cœur, et proposez-vous un but. Aucune pratique du yoga n’est complète, à moins qu’une intention n’existe. Si vous consacrez quelques secondes pour dédier votre pratique à quelque chose, vous pourrez être plus effectif dans vos salutations au soleil.

Faites-en sorte que la base des paumes de vos mains se touchent légèrement, ensuite toute la paume et pour finir tous les doigts, jusqu’à adopter la position de prière. Vous pouvez laisser un certain espace entre les paumes si vous voulez que l’énergie flue [entre elles].

Si vous ne savez pas qu’elle est votre intention, considérer quelque chose d’aussi simple que « se laisser aller ».

Une fois que vous avez fixé votre but, inspirez et levez les mains vers le plafond en un salut vers le haut, qui s’appelle aussi urdhva hastasana.
(http://www.yogajournal.com/pose/upward-salute/).

« … vous êtes prêt pour tracer un cercle comme celui du soleil. Inspirez et levez-vous d’une manière radiante, en levant les mains vers le plafond dans une position de prière… » (Id.)

Voici quelques images du salut au soleil propre au yoga vinyasa, telles qu’elles apparaissent dans une recherche simple dans Google.

http://yoga.about.com/od/yogasequences/ss/sunsalutesteps.htm#showall

Ézéchiel 8 contient le récit saisissant de l’apostasie parmi le peuple de Dieu à la veille de sa déportation ; une apostasie d’un caractère si subtil et à la fois si profond, que le prophète avait du mal à la discerner par sa perception spirituelle ordinaire. Il lui manquait une vision de la part du Seigneur pour qu’il en prenne conscience :

« Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Éternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l’orient ; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil. » (Ézéchiel 8 : 16).

Entre l’entrée et l’autel, dans le lieu où Dieu espérait voir les sacrificateurs -les ministres de Jéhovah- pleurer et intercèder à grands cris : « Éternel, épargne ton peuple ! » (Joël 2 : 17) ; au lieu de cela, Ézéchiel contempla 25 hommes qui tournaient le dos au sanctuaire tandis qu’ils s’inclinaient vers l’orient en adoration au soleil.

L’Israël moderne n’est-elle pas en train d’en arriver là ? N’y en a-t-il pas qui tournent le dos au message du sanctuaire, et à sa place s’inclinent vers les philosophies orientales -saluant le soleil- selon un type d’adoration qui n’est pas seulement étrange, mais expressément offensant envers le Créateur ? Nous faut-il une vision pour que nous nous rendions compte de la signification de ce qui est en train de se passer sous nos yeux ? Le verset suivant ne devrait-il pas nous faire réfléchir ?

« Et vous saurez que je suis l'Éternel, dont vous n'avez pas suivi les ordonnances et pratiqué les lois ; mais vous avez agi selon les lois des nations qui vous entourent. » (Ézéchiel 11 : 12).

Je vous suggère de lire -dans un esprit de prière- les chapitres 8 et 9 d’Ézéchiel. Faisant suite au chapitre 8 il y a une description du scellement, suivi d’une scène terrible de destruction parmi le peuple de Dieu.

Affligeons-nous entre le portique et l’autel, et ici-même prions Dieu : « Pardonne, ô Jéhovah, ton peuple ».

« Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme d'iniquité ses pensées ; qu'il retourne à l'Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » (Ésaïe 55 : 7).

Catalogue

www.message1888.org