EXODE

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres: 2, 3, 4, 7, 8, 9, 11, 12, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 26, 27, 31, 32, 34

CHAPITRE 1

1. Voir le com. d’EGW sur Deutéronome1:1.

8. Les Egyptiens péchèrent en refusant la lumière.

Le péché des Egyptiens fut d’avoir refusé la lumière que Dieu leur avait envoyée avec tant de bonté par l’intermédiaire de Joseph (YI 15/4/1897).

CHAPITRE 2

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10. (Hébreux 11:26, 27). En Egypte, Moïse, étudia les lois de Dieu.

La force de Moïse résidait dans sa relation avec la source de tout pouvoir, le Seigneur Dieu des armées. Moïse s’éleva très au-dessus de toutes les attractions terrestres et il se confia pleinement en Dieu. Il considéra qu’il appartenait au Seigneur. Tandis qu’il était rattaché aux intérêts officiels du roi d’Egypte, il étudia constamment les lois du gouvernement de Dieu, et ainsi, sa foi alla en augmentant. Cette foi lui fut très précieuse. Il était profondément enraciné dans le terrain de ses premiers enseignements, et la culture acquise durant sa vie devait le préparer pour la grande délivrance de l’oppression pour Israël. Il méditait sur ces choses; constamment il prêtait attention à sa mission divine. Après avoir tué l’Egyptien il réalisa qu’il n’avait pas compris le plan de Dieu, et il s’enfuit d’Egypte pour se convertir en berger. Il ne pensait déjà plus réaliser une oeuvre d’envergure, mais il devint très humble; la brume qui voilait son esprit se dissipa, et il disciplina son entendement à rechercher refuge en Dieu (Lettre 21a, 1893).

11 (Actes 7:22). Préparé à être un général.

Moïse était un homme intelligent. Dans sa providence, Dieu lui donna l’opportunité de se préparer à accomplir une grande oeuvre. Il fut éduqué parfaitement comme général. Lorsqu’il marcha pour faire face à l’ennemi, il obtint la victoire; au retour de la bataille toute l’armée lui chanta des louanges. Malgré cela, il se rappelait continuellement qu’il se proposait de libérer les enfants d’Israël grâce à Dieu (YI 29/1/1903).

CHAPITRE 3

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1. Jéthro choisi par Dieu.

Jéthro fut choisi dans l’obscurité du monde des Gentils pour révéler les principes du ciel. Dieu a toujours eu des instruments élus, et il a toujours donné de nombreuses évidences que ces agents étaient choisis et envoyés par le ciel (Lettre 19, 1905).

Moïse transféré à une école privée.

Dieu transféra Moïse des palais luxueux -où chacun de ces désirs était satisfait- à une école privée. Là, le Seigneur put communiquer avec Moïse et l’éduquer pour qu’il se familiarise avec les souffrances, les épreuves et les dangers du désert (YI 13/12/1900).

2-5. Le buisson ardent, une réalité.

Interpréter la manifestation divine du buisson ardent déconcertera l’intelligence la plus perspicace. Ce ne fut pas un songe, ni une vision, mais ce fut une réalité vivante: quelque chose que Moïse vit de ses yeux. Il entendit la voix de Dieu qui l’appelait depuis le buisson, et il se couvrit le visage en comprenant qu’il était dans la présence immédiate de Dieu. Dieu était en train de converser avec l’humanité. Moïse ne put jamais décrire l’impression faite sur son esprit par le spectacle qu’il vit alors et par la voix qui lui parlait; mais cette impression ne disparut jamais. Le ciel s’approcha beaucoup de lui quand, avec une crainte respectueuse, il entendit les paroles: "Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob." Quelle merveilleuse condescendance de la part de Dieu que de laisser les cours célestes pour se manifester et parler à Moïse face à face comme n’importe qui parlant à son compagnon" (Id., 20/12/1900).

14. Dieu voit le futur comme nous voyons le présent.

JE SUIS signifie une présence éternelle; le passé le présent et le futur sont au même niveau pour Dieu. Il voit les événements les plus lointains de l’histoire du passé comme ceux du futur, aussi clairement que nous voyons ce qui se produit quotidiennement. Nous ne savons pas ce qui est devant nous. Et si nous le savions, cela ne contribuerait pas à notre bien-être éternel. Dieu nous donne l’opportunité de placer notre foi et notre confiance dans le grand JE SUIS (MS 5a, 1895).

 20. Les plaies, un signe du pouvoir absolu de Dieu.

Lorsque les enfants d’Israël étaient en esclavage en Egypte, Dieu se révéla comme un Dieu au-dessus de toute autorité et de toute grandeur humaines. Les signes et les miracles qu’il effectua en faveur de son peuple, montrèrent son pouvoir sur la nature et sur les plus grands adorateurs de la nature, et qui ne tenaient aucun compte de la puissance qui fit la nature.

Dieu parcourut la terre orgueilleuse d’Egypte de la même façon qu’il parcourra la terre dans les derniers jours (RH 10/7/1900).

CHAPITRE 4

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10. Il craint d’introduire le moi dans son travail.

Après la fin du temps de préparation et d’épreuve de Moïse, et lorsqu’une fois de plus il lui fut répété d’aller libérer Israël, il manquait de confiance en lui, il était lent pour parler et timide. Il dit: "Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël?"Il prit pour excuse sa gaucherie pour parler. Il avait été le général des armées d’Egypte, et il savait certainement parler; mais il craignait d’introduire le moi dans son travail (MS 1, 1903).

21. Le rejet de la lumière endurcit le coeur.

Pharaon vit l’oeuvre prodigieuse de l’Esprit de Dieu; il vit les miracles que le Seigneur effectuait par son serviteur, mais il refusa d’obéir à l’ordre de Dieu. Le roi rebelle s’était enquis orgueilleusement: "Qui est l’Eternel pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël?" [Et, à mesure que les châtiments de Dieu tombaient chaque fois plus lourdement sur lui, il persista dans sa résistance obstinée. En rejetant la lumière du ciel, il devint dur et cessa d’être impressionnable. La providence de Dieu révélait Son pouvoir et ces manifestations, restées sans réponse, furent ce qui endurcit le coeur de Pharaon contre une lumière plus grande. Ceux qui exaltent leurs propres idées au-dessus de la volonté de Dieu clairement spécifiée, sont en train de dire comme Pharaon: "Qui est l’Eternel pour que j’obéisse à sa voix?" Chaque rejet de la lumière endurcit le coeur et obscurcit la compréhension; il est chaque fois plus difficile pour les hommes de distinguer la vérité de l’erreur et ils deviennent plus audacieux dans leur résistance à la volonté de Dieu (MS 3, 1885).

(Matthieu 12:31, 32). Dieu abandonna Pharaon entre les mains de son moi.

Chaque évidence supplémentaire du pouvoir de Dieu à laquelle le monarque Egyptien résista, le poussa à un mépris de Dieu plus fort et plus obstiné. L’oeuvre se poursuit ainsi: l’homme fini lutte contre la volonté expresse d’un Dieu infini. Ce cas est une claire illustration du péché contre le Saint-Esprit. "Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi". Le Seigneur lui retira son Esprit graduellement. En retirant de lui son pouvoir réfrénant, il laissa le roi aux mains du pire des tyrans: le moi (RH 27/7/1897).

(Galates 6:7). Pharaon sema l’obstination et récolta l’obstination.

"Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi". Pharaon sema l’obstination et il récolta l’obstination. C’est lui qui planta cette semence dans le terrain. Il n’était pas plus nécessaire pour Dieu, d’intervenir, par un nouveau pouvoir dans sa croissance, que ce qu’il faisait pour la croissance d’un grain de maïs. Tout ce qui est requis c’est que la semence soit laissée en terre pour qu’elle germe et croisse jusqu’à porter du fruit selon son espèce. La récolte révèle le genre de graine qui a été semée (MS 126, 1901).

La rébellion engendre la rébellion.

Lorsque la plaie fut arrêtée, le roi refusa de laisser partir Israël. La rébellion engendre la rébellion. Le roi s’était endurci de telle façon, par sa continuelle opposition à la volonté de Dieu, que tout son être se dressa en rébellion face à la stupéfiante exhibition du pouvoir divin (3 SG 215).

Israël préservé, même au prix de la mort de Pharaon.

Pharaon endurcit son coeur contre le Seigneur et, malgré tous les signes et les merveilles puissantes que Dieu avait manifesté, il osa menacer Moïse et Aaron de mort s’ils apparaissaient une autre fois devant lui. Si le roi ne s’était pas endurci dans sa rébellion contre Dieu, il aurait été humilié par la perception du pouvoir du Dieu vivant qui pouvait sauver ou détruire. Il aurait su que Celui qui pouvait faire de tels miracles et multiplier ses signes et ses prodiges, préserverait la vie de ses serviteurs élus, même au prix de la mort du roi d’Egypte (Id., 220).

CHAPITRE 7

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10-12. L’oeuvre des magiciens, une falsification.

Les magiciens parurent réaliser par leurs enchantements de nombreuses choses similaires à celles que Dieu avait effectuées par Moïse et Aaron. En réalité, ils ne transformèrent pas leurs verges en serpents, mais par leur magie et aidés par le grand trompeur, ils leur donnèrent l’apparence de serpents pour falsifier l’oeuvre de Dieu. Satan aida ses serviteurs à s’opposer à l’oeuvre du Très-Haut, afin de tromper les gens et de les encourager dans leur rébellion. Pharaon s’accrocha à la plus petite évidence qu’il pouvait obtenir pour justifier sa résistance à l’oeuvre de Dieu réalisée par Moïse et Aaron. Il dit aux serviteurs de Dieu que ses magiciens pouvaient faire toutes ces merveilles. La différence entre l’oeuvre de Dieu et celle des magiciens était que l’une était de Dieu et l’autre de Satan. L’une était vraie et l’autre était fausse (Id., 205, 206).

CHAPITRE 8

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7. Pharaon continua ses pratiques religieuses durant les plaies.

Durant les plaies d’Egypte, Pharaon fut ponctuel au culte superstitieux qu’il vouait au fleuve, et il se rendit chaque matin sur ses berges pour offrir des louanges et des actions de grâce aux eaux; retraçant le grand bien qu’elles réalisaient, il parla aux eaux de leur grand pouvoir et il leur dit que sans elles ils ne pourraient pas exister, car leurs terres sont arrosées par elles et produisent des aliments à leurs tables (4 SG 54, 55).

CHAPITRE 9

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3. L’effet des plaies testé.

Ceux qui obéirent à l’ordre du Seigneur réunirent leurs troupeaux dans les étables et les maisons, tandis que ceux qui endurcirent leur coeur, comme Pharaon, laissèrent leur troupeaux dans les champs. Ce fut l’occasion de mettre à l’épreuve l’orgueil exacerbé des Egyptiens et de dénombrer les coeurs réellement touchés par la merveilleuse relation de Dieu avec son peuple méprisé et traité cruellement (3 SG 214).

CHAPITRE 11

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1, 8. Moïse intrépide rencontre à nouveau Pharaon.

Bien qu’il avait été interdit à Moïse de paraître à nouveau en présence du Pharaon, car le jour où il reverrait son visage il mourrait, il avait encore un message de Dieu à remettre au roi rebelle. Il se dirigea donc d’un pas décidé jusqu’à sa présence, et sans crainte, il s’arrêta devant lui pour lui transmettre le message du Seigneur…

Lorsque Moïse parla au roi de la plaie qui viendrait sur lui, plus terrible encore que celles qui avaient atteint l’Egypte -qui ferait que tous les grands conseillers du monarque se prosterneraient devant lui et le prieraient de laisser partir les Israélites- il entra dans une grande colère. Il était furieux de n’avoir pas réussi à intimider et à faire trembler Moïse devant son autorité royale. Mais Moïse rechercha pour soutien un bras plus puissant que celui de n’importe quel monarque de la terre (Id., 221, 222).

CHAPITRE 12

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31, 32. Pharaon conduit de l’orgueil à l’humilité.

Lorsque les Egyptiens, depuis le roi sur son trône jusqu’au serviteur le plus pauvre, furent affligés par la mort de leurs premiers-nés, il y eut des lamentations dans toute l’Egypte. Le Pharaon se souvint de son orgueilleuse vantardise: "Qui est l’Eternel, pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël? Je ne connais point l’Eternel, et je ne laisserai point aller Israël". Il s’humilia et il alla en toute hâte au pays de Gosen avec ses conseillers et ses gouverneurs, puis il s’inclina devant Moïse et Aaron et il leur dit qu’ils s’en aillent et servent leur Dieu. Leur troupeaux et leurs manades devaient aussi partir, comme ils l’avaient demandé. Ils les supplièrent de s’en aller, craignant que s’ils restaient plus longtemps, tous périraient. Pharaon pria aussi Moïse de le bénir, pensant que cette fois une bénédiction du serviteur de Dieu le protégerait des effets postérieurs de la terrible plaie (Id., 246).

38. Beaucoup d’Egyptiens reconnurent Dieu.

Il y eut un assez grand nombre d’Egyptiens qui furent conduits à reconnaître, grâce à la démonstration de signes et de prodiges faite en Egypte, que le Dieu des Hébreux était le seul vrai Dieu. Ils supplièrent qu’on les laissât aller avec leurs familles dans les maisons des Israélites, durant la nuit terrible où l’ange de Dieu allait tuer les premiers-nés de tous les Egyptiens. Ils étaient convaincus que leurs dieux qu’ils adoraient, n’avaient ni la connaissance ni le pouvoir de sauver ou de détruire. Et ils promirent que dorénavant le Dieu d’Israël serait leur Dieu. Ils décidèrent de quitter l’Egypte et d’aller avec les enfants d’Israël adorer leur Dieu. Les Israélites souhaitèrent la bienvenue dans leurs foyers aux croyants Egyptiens (Id., 224, 225).

CHAPITRE 14

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15, 16, 21, 22. La main de Christ refoula les eaux.

La puissante main de Christ refoula les eaux de la Mer Rouge, afin qu’elles se dressent comme une muraille. Il ouvrit ainsi un passage à sec au travers de la mer, et Israël passa sans se mouiller les pieds (MS 155, 1899).

23, 26-28. La persécution d’Israël prit fin avec la fin du temps de grâce des Egyptiens.

Lorsque toute l’armée -"tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers"- furent au milieu de la mer, le Seigneur dit à Moïse: "Etends ta main sur la mer". Israël était passé sans se mouiller les pieds, mais ils entendirent les cris de l’armée à leur poursuite. Lorsque Moïse étendit sa verge sur la mer, les eaux, jusqu’alors endiguées, reprirent leur cours naturel. De toute la grande armée Egyptienne, pas un n’échappa. Tous périrent dans leur détermination d’accomplir leur propre volonté et dans leur refus de suivre le chemin de Dieu. Cette occasion marqua la fin de leur temps de grâce (MS 35, 1906).

25-27. Pharaon périt dans la Mer Rouge.

Le monarque endurcit son coeur et poursuivit pas à pas son chemin dans l’incrédulité, jusqu’à ce qu’à travers tout le vaste royaume d’Egypte, les premiers-nés, orgueil de chaque foyer, périssent. Après cela, il sortit à la poursuite d’Israël avec son armée. Il tenta de ramener un peuple libéré par le bras du Tout-Puissant. Mais il était en train de lutter contre un Pouvoir supérieur à n’importe quel pouvoir humain, et il périt avec son armées dans les eaux de la Mer Rouge (MS 126, 1901).

CHAPITRE 15

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23-25 (Jérémie 8:22). Un baume pour chaque blessure.

Lorsque Moïse présenta les tristes difficultés des enfants d’Israël, Dieu ne présenta aucun nouveau remède, mais il attira leur attention sur ce qui était à leur portée ; car il y avait un arbuste ou buisson qu’il avait créé qui devait être jeté dans les eaux pour rendre la source pure et douce. Lorsque cela fut fait, le peuple souffrant put boire cette eau en toute sécurité et avec plaisir. Dieu a prévu un baume pour chaque blessure. Il y a un baume et un médecin en Galaad (Lettre 65a, 1894).

CHAPITRE 16

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3 (1 Corinthiens 6:20). Les effets de l’appétit dans l’expérience d’Israël.

Chaque fois que l’appétit des Israélites fut restreint, ils furent insatisfaits et ils murmurèrent et se plaignirent de Moïse, d’Aaron, et de Dieu… Mais Dieu éprouvait son peuple. Pour mettre en évidence ce qu’il y avait dans leurs coeurs, il lui permit de passer par de dures épreuves. Lorsqu’il échouait, il le ramenait au même point et l’éprouvait un peu plus étroitement et plus sévèrement…

Leur goût s’était perverti en Egypte. Dieu voulait restaurer leur appétit à un état de pureté et de santé afin qu’ils puissent jouir des simples fruits qui furent donnés à Adam et Eve en Eden. Il était sur le point de les établir dans le second Eden, un bon pays où ils pourraient jouir des fruits et des céréales qu’il leur donnerait. Il se proposait de leur supprimer le régime alimentaire excitant avec lequel ils avaient subsisté en Egypte ; il voulait qu’ils soient en parfaite santé et vigueur lorsqu’ils entreraient dans le beau pays vers lequel il les conduisait, pour que les nations païennes environnantes soient contraintes de glorifier le Dieu d’Israël, le Dieu qui avait accompli une oeuvre si merveilleuse pour son peuple. Le nom de Dieu ne pouvait être glorifié que si le peuple qui le reconnaissait comme le Dieu du ciel jouissait d’une santé parfaite.

Si les Israélites s’étaient soumis à la volonté de Dieu, ils auraient eu une postérité saine, mais ils choisirent de suivre leur propre voie, en marchant selon les désirs de leur propre coeur. Ils assouvirent leurs appétits et ils consultèrent leurs goûts et leurs désirs personnels. Il en résultat que le désert fut jonché de leurs cadavres. De toute la grande multitude qui sortit d’Egypte, soit six cent mille hommes de guerre robustes, sans compter les femmes et les enfants, seulement deux personnes entrèrent dans la terre promise (MS 69, 1912).

10. Le coût de la désobéissance.

Si elle avait été obéissante à tous les enseignements donnés par Christ lorsqu’elle était enveloppée de la nuée, la nation juive aurait glorifié Dieu plus que toute autre nation et peuple sur la face de la terre. La destruction de Jérusalem n’aurait pas été nécessaire. Mais elle désobéit aux commandements de Dieu bien qu’elle professât les garder (Lettre 195, 1899).

14, 15. L’alimentation du désert rendit Israël plus docile.

Si les Israélites avaient reçu l’alimentation qu’ils avaient en Egypte, ils auraient manifesté l’esprit indocile que le monde montre aujourd’hui. L’alimentation des hommes et des femmes de ce siècle contient bien des choses que le Seigneur n’aurait pas permis à Israël de manger. La famille humaine telle qu’elle est aujourd’hui est une illustration de ce qu’aurait été les enfants d’Israël si Dieu leur avait permis de manger les aliments et de suivre les us et coutumes des Egyptiens (Lettre 44, 1903).

29 (chapitre 20:8-11). Un miracle préserva le Sabbat.

C’est par un miracle, que Dieu préserva la loi du Sabbat pendant les quarante ans de pérégrination dans le désert (MS 77, 1899).

CHAPITRE 17

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14-16 (1 Samuel 15:2, 3). Amalek condamné à la destruction.

Depuis longtemps, Dieu avait résolu de détruire complètement Amalek. Ce peuple avait levé la main contre Dieu et contre son trône, et il avait juré par ses dieux de consumer totalement Israël et d’humilier son Dieu, pour qu’il ne puisse pas le libérer de ses mains.

Amalek avait tourné en dérision les craintes de son propre peuple et il s’était moqué des oeuvres merveilleuses réalisées par Dieu par l’intermédiaire de Moïse, pour libérer Israël du pouvoir des Egyptiens. Ils s’étaient vantés que leurs sages et leurs magiciens pouvaient aussi effectuer ces mêmes prodiges. Et, ils affirmaient que si les enfants d’Israël avaient été leurs captifs, à leur merci comme ils le furent de Pharaon, même le Dieu d’Israël n’aurait pas pu les délivrer de leurs mains. Ils méprisèrent Israël et jurèrent de les harceler jusqu’à ce qu’il ne restât plus un seul Israélites (4 SG 72, 73).

Dieu ne voulait pas que son peuple possédât de ce qui avait appartenu aux Amalécites, car sa malédiction reposait sur eux et sur leurs biens. Il avait décidé d’en finir avec eux et il voulait que son peuple ne gardât rien pour lui de tout ce qui avait été maudit. Il désirait aussi que les nations voient la fin du peuple qui l’avait défié et qu’elles reconnaissent que les Amalécites avaient été détruits par le peuple même qu’ils avaient méprisé. Israël ne devait pas les détruire pour augmenter ses propres biens ou pour se glorifier lui-même, mais pour accomplir la parole que le Seigneur avait prononcé sur Amalek (Id., 75).

CHAPITRE 18

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13. Voir le com. d’EGW sur Nombres 12:3.

CHAPITRE 19

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3. D’anciennes instructions qui doivent être étudiées.

Les instructions données à Moïse pour l’ancien Israël, avec ses lignes tranchantes et rigides, doivent être étudiées et obéies par le peuple de Dieu aujourd’hui (Lettre 259, 1903).

Moïse et Dieu en réunion secrète.

Moïse le dirigeant visible des Israélites, fut admis dans les conseils secrets du Très-Haut. L’évidence fut donnée au peuple que Moïse parla bien avec Dieu et reçu de lui les instructions qu’il leur donnât (Ibid.).

3-8. Le pacte de Dieu est notre refuge.

Le pacte que Dieu fît avec son peuple sur le Sinaï doit être notre refuge et notre défense. Le Seigneur dit à Moïse: "Tu parleras ainsi à la maison de Jacob et tu diras aux enfants d’Israël: vous avez vu ce que j’ai fait à l’Egypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte."

"Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit devant eux toutes ces paroles". "Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit."

Ce pacte a autant de force aujourd’hui que lorsque le Seigneur le conclut avec l’ancien Israël (SW 1/3/1904).

7, 8 (Esaïe 56:5). Un gage du pacte.

C’est la promesse que le peuple de Dieu doit faire dans ces derniers jours. Leur acceptation par Dieu dépend du fidèle accomplissement des termes de leur accord passé avec Dieu. Dieu inclut dans son pacte tous ceux qui lui obéissent. A tous ceux qui pratiquent la justice et la droiture, en préservant leurs mains de tout mal, la promesse est faite: "Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom préférables à des fils et à des filles; je leur donnerai un nom éternel, qui ne périra pas" (RH 23/6/1904).

9. La gloire de la nuée émanait de Christ.

La nuée qui guidait Israël s’arrêta sur le tabernacle. La gloire de la nuée émanait de Jésus-Christ, qui du milieu de la gloire parlait avec Moïse comme il avait parlé avec lui depuis le buisson ardent. L’éclat de la présence de Dieu était enveloppé par l’obscurité de la nuée qu’il avait converti en son pavillon, pour que le peuple pût supporter la contemplation de la nuée comme s’il voyait Celui qui est invisible. Ce fut le plan de Dieu pour qu’il pût s’approcher de l’homme (MS 126, 1901).

CHAPITRE 20

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1-17 (Néhémie 9:6-15). Le Père à côté du Fils promulgue la loi.

Quand la loi fut promulguée, le Seigneur, le Créateur du ciel et de la terre, était aux côtés de son Fils, entouré par le feu et la fumée sur la montagne. Ce n’était pas là que la loi fut donnée pour la première fois, mais elle fut proclamée afin que les enfants d’Israël, dont les idées étaient devenues confuses par leur association avec les idolâtres d’Egypte, pussent se souvenir de ses termes et comprendre ce qui constitue le vrai culte de Jéhova (ST 15/10/1896).

Adam et Eve connaissaient la loi.

Lorsqu’ils furent créés, Adam et Eve eurent connaissance de la loi de Dieu. Elle était imprimée dans leurs coeurs et ils comprenaient ce qui était exigé d’eux (MS 99, 1902).

La loi de Dieu existait avant la création de l’homme. Elle était adaptée à la condition des êtres saints; même les anges étaient gouvernés par elle. Après la chute, les principes de la droiture restèrent inchangés. Rien ne fut ôté à la loi; aucun de ses saints préceptes ne pouvait être amélioré. Et telle qu’elle a existé au commencement, telle elle continuera d’exister à travers les siècles incessants de l’éternité. "Dès longtemps je sais par tes préceptes que tu les as établis pour toujours" (ST 15/4/1886).

La loi appropriée à une catégorie d’êtres saints.

Le Sabbat du quatrième commandement fut institué en Eden. Après que Dieu eut fait le monde et créé l’homme sur la terre, il fit le Sabbat pour l’homme. Après le péché et la chute d’Adam, rien ne fut enlevé à la loi de Dieu. Les principes des dix commandements existaient avant la chute et ils étaient d’un caractère approprié à la condition d’une catégorie d’êtres saints. Après la chute, la plupart de ces préceptes ne furent pas changés mais d’autres plus adaptés à l’homme dans son état déchu furent ajoutés (3 SG 295).

Rédigés pour des intelligences déchues.

La loi de Jéhova, qui existe depuis la création, comprenait deux grands principes: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée. C’est le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autres commandements plus grands que ceux-là." Ces deux grands principes englobent les quatre premiers commandements, qui montrent le devoir de l’homme envers Dieu, et les six derniers, montrent le devoir de l’homme envers son prochain. Les principaux furent plus explicitement présentés à l’homme après la chute, et rédigés pour s’adapter à la condition des intelligences déchues. Ce fut nécessaire parce que l’esprit des hommes fut aveuglé par la transgression (ST 15/4/1875).

La loi de Dieu existait avant la création de l’homme, dans le cas contraire Adam n’aurait pas pu pécher. Après la transgression d’Adam, les principes de la loi ne furent pas changés mais ils furent mieux exprimés et arrangés afin de s’adapter à l’homme dans sa condition déchue. Christ, en accord avec son Père, institua le système cérémonial des sacrifices pour que la peine de mort, au lieu de tomber immédiatement sur le transgresseur, fut transférée à une victime qui devait préfigurer l’offrande admirable et parfaite du Fils de Dieu (Id., 14/3/1878).

Des préceptes donnés pour garantir le décalogue.

Par suite de la transgression continuelle, la loi morale fut répétée au Sinaï, avec une terrible solennité. Christ donna à Moïse des préceptes religieux qui devaient régir la vie quotidienne. Ces statuts furent donnés explicitement pour garantir les dix commandements. Ils n’étaient pas des symboles vagues qui prendraient fin à la mort de Christ. Ils devaient être irrévocables pour les êtres humains de tous les siècles aussi longtemps que durerait le temps. Ces commandements recevaient leur force du pouvoir de la loi morale, et ils expliquaient clairement et catégoriquement cette loi (Id., 15/4/1875).

(Esaïe 58:13, 14). Chaque détail révèle le caractère de Dieu.

Le Dieu du ciel a placé une bénédiction sur ceux qui gardent les commandements de Dieu. Nous détacherons-nous comme peuple particulier de Dieu, ou piétinerons-nous la loi de Dieu et dirons-nous qu’elle n’est plus en vigueur? Ce serait comme si Dieu s’était aboli lui-même. Dans la loi, chaque spécification révèle le caractère du Dieu Infini (MS 12, 1894).

La loi dénonce le plus petit péché.

Dieu a donné sa loi pour régir la conduite des nations, des familles et des individus. Il n’y a aucun ouvrier d’iniquité -même si son action est la plus légère et la plus secrète- qui échappe à l’accusation de cette loi (MS 58, 1897).

La sainteté portée à la connaissance.

Notre devoir d’obéir à cette loi doit être la note dominante du dernier message de miséricorde au monde. La loi de Dieu n’a rien de nouveau. Elle n’est pas la sainteté créée mais la sainteté portée à la connaissance. C’est un code de principes qui exprime la miséricorde, la bonté et l’amour. Il présente à l’humanité déchue le caractère de Dieu et formule clairement tout le devoir de l’homme (MS 88, 1897).

(Jean 14:15). Dix commandements: dix promesses.

Les dix commandements, avec ses ordres et ses interdictions, sont dix promesses qui nous sont assurées si nous obéissons à la loi qui gouverne l’univers. "Si vous m’aimez, gardez mes commandements." C’est ici que se trouvent le coeur et la substance de la loi de Dieu. Les termes du salut de chaque fils et fille d’Adam sont résumés ici (MS 41, 1896).

Les dix saints préceptes énoncés par Christ sur le mont Sinaï furent la révélation du caractère de Dieu et firent connaître au monde le fait qu’Il avait tout pouvoir sur l’héritage l’humain. Cette loi des dix préceptes de l’amour le plus grand qui puisse être présenté à l’homme est la voix du Dieu du ciel qui parle à l’âme de la promesse: "Fais cela, et tu ne resteras pas sous le contrôle et la domination de Satan". Il n’y a rien de négatif dans cette loi malgré les apparences. FAIS, et tu vivras (Lettre 89, 1898).

(Romains 12:1; 2 Pierre 1:4). Une muraille de protection.

Dieu a déposé les lois de son royaume dans les dix commandements. N’importe quelle violation des lois de la nature est une violation de la loi de Dieu.

Le Seigneur a donné ses saints commandements pour qu’ils soient une muraille de protection autour de ses créatures, et celles qui désirent se préserver de la contamination des appétits et des passions, peuvent devenir participantes de la nature divine. Leurs préceptes seront clairs. Ils sauront comment garder leurs facultés saines, afin qu’ils puissent être présentés à Dieu sous forme de services. Le Seigneur pourra les utiliser car ils comprennent les paroles du grand apôtre: "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable" (MS 153, 1899).

3-17 (Proverbes 4: 20-22). La santé par l’obéissance à la loi de Dieu.

L’amour de Jésus dans l’âme déracinera toute haine, tout égoïsme et toute envie; car la loi du Seigneur est parfaite et convertit l’âme. La santé se trouve dans l’obéissance à la loi de Dieu. Les affections de la personne obéissante cherchent Dieu. Nous pouvons nous encourager et nous servir mutuellement en contemplant le Seigneur Jésus. L’amour de Christ se propage dans notre âme, et il n’y a pas de dissensions et de conflits entre nous (MS 152, 1901).

Il n’y en avait pas d’autres qui professaient garder les commandements.

L’ancienne église juive constitua le peuple de Dieu grandement favorisée, emmenée hors d’Egypte et reconnue comme trésor divin particulier. Les nombreuses et précieuses grandes promesses qui leur furent données en tant que peuple, furent l’espérance et l’assurance de l’église juive. Aucun autre peuple ne professa être gouverné par les commandements de Dieu (Redemption: or the First Advent of Christ, p. 35).

3. Dépendre de soi-même est de l’idolâtrie.

Les idolâtres sont condamnés par la Parole de Dieu. Leur folie consiste à se confier en eux-mêmes pour obtenir le salut, en se prosternant devant les oeuvres de leurs mains. Dieu considère comme idolâtres tous ceux qui se confient en leur propre sagesse, en leurs propres inventions, qui comptent sur leurs richesses et leur pouvoir pour réussir, qui tentent de s’affermir par des alliances avec les hommes que le monde appelle grands, mais qui ne parviennent pas à discerner les exigences irrévocables de Sa loi (RH 15/3/1906).

Les fausses conceptions de Dieu sont de l’idolâtrie.

Sommes-nous des adorateurs de Jéhova ou de Baal? Du Dieu vivant ou des idoles? Il n’y a peut-être pas de sanctuaires visibles; il n’y a peut-être pas de statues sur lesquelles poser les yeux; cependant, nous pouvons pratiquer l’idolâtrie. Il est tout aussi facile de se faire une idole à partir d’idées ou d’objets affectionnés que de donner une forme de dieux au bois ou à la pierre. Des milliers ont une fausse conception de Dieu et de ses attributs. Ils servent aussi certainement un faux dieu que le firent les serviteurs de Baal (Id., 3/12/1908).

Satan établit son trône entre le ciel et la terre.

Satan réussit à faire chuter l’homme, et depuis lors, son travail a été d’effacer l’image de Dieu de l’homme et d’imprimer sur son coeur sa propre image. Possédant la suprématie dans la culpabilité, il réclame la suprématie pour lui-même et exerce sur ses sujets le pouvoir de la royauté. Il ne peut pas expulser Dieu de Son trône, mais par l’idolâtrie, il établit son propre trône entre le ciel et la terre, entre Dieu et l’adorateur humain (Id., 22/10/1895).

4-6. Le second commandement et les images.

Quelques-uns ont condamné les images sous prétexte qu’elles sont interdites par le second commandement, et que tout ce qui est de cette nature doit être détruit… Le second commandement interdit le culte des images; mais Dieu lui-même utilise les images et les symboles pour présenter à Ses prophètes des leçons qu’ils auront à donner au peuple, et qui de cette façon seront mieux comprises que si elles avaient été donnée d’une autre manière. Il fit appel à la compréhension par le sens de la vue. L’histoire prophétique fut présentée à Daniel et à Jean sous forme de symboles qui devaient être clairement représentés sur des tablettes pour que celui qui les lirait puisse les comprendre (HS 211, 212).

8-11 (Genèse 2: 9, 16, 17; Exode 16:29). Le sabbat, un test de loyauté.

Chaque homme a été mis à l’épreuve comme le furent Adam et Eve en Eden. Comme l’arbre de la connaissance a été placé au milieu du jardin d’Eden, ainsi, le commandement du sabbat a été placé au milieu du Décalogue. Quant au fruit de l’arbre de la connaissance, la restriction fut: "Vous n’en mangerez point… de peur que vous ne mouriez" [Gen. 3:3]. Dieu dit à propos du sabbat: Ne le profanez pas mais observez-le saintement… De la même façon que l’arbre de la connaissance fut le test de l’obéissance d’Adam, ainsi, le quatrième commandement est le test que Dieu a donné pour éprouver la loyauté de tout son peuple. L’expérience d’Adam doit être un avertissement pour nous tant que durera le temps. Elle nous met en garde de ne recevoir aucune affirmation, de la bouche des hommes ou des anges, qui diminue d’un iota ou d’un trait de lettre la sainte loi de Jéhova (RH 30/8/1898).

14. Le faux culte est un adultère spirituel.

Tout faux culte est un adultère spirituel. Le second précepte, qui interdit le faux culte, est aussi un ordre d’adorer Dieu et de le servir Lui seul. Le Seigneur est un Dieu jaloux. Personne ne le traitera à la légère impunément. Il a expliqué la façon nous devions l’adorer. Il hait l’idolâtrie, car son influence est corruptrice: elle avilit l’esprit et conduit à la sensualité et toutes sortes de péchés (MS 126, 1901).

16 (Galates 6:7). Parler de façon irrévérencieuse peut être un faux témoignage.

La calomnie est plus répandue que nous ne pouvons l’imaginer. Le commandement: "Tu ne porteras pas de faux témoignage" signifie beaucoup plus que ce que nous pensons. Nous donnons un faux témoignage toutes les fois où nous parlons de façon irrévérencieuse au sujet des ouvriers même que Dieu a envoyés. Les semences de l’envie, des mauvaises pensées et de la médisance germent et produisent une récolte selon son espèce qui sera cueillie par celui qui a planté la semence. "Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi" (Lettre 9, 1892).

CHAPITRE 21

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1-6. Les intérêts des serviteurs préservés.

Le Seigneur désire préserver les intérêts de ses serviteurs. Il ordonna aux Israélites d’être miséricordieux et de garder à l’esprit qu’eux aussi avaient été des serviteurs. Il leur fut demandé d’être attentif aux droits de leurs serviteurs. En aucun cas ils ne devaient abuser d’eux. Ils ne devaient pas être exigeants comme les surveillants égyptiens Egyptiens l’avaient été avec eux. Ils devaient montrer de la tendresse et de la compassion en traitant leurs serviteurs. Dieu désirait qu’ils pussent se mettre à la place des serviteurs et qu’ils les traitassent comme ils auraient voulu être traités dans les mêmes circonstances.

A cause de la pauvreté, certains étaient vendus comme esclaves par leurs parents. D’autres, condamnés pour crimes par les juges, étaient vendus comme esclaves. Le Seigneur spécifia que même ceux-là ne devaient pas être retenus en esclavage plus de sept ans. Après cette période chaque serviteur retrouvait la liberté ou, s’il le préférait, il lui était permis de rester avec son maître. Dieu veillait ainsi sur les intérêts des humbles et des opprimés. De cette façon, il réclamait un esprit noble et généreux, et il encourageait tout le monde à cultiver un amour pour la liberté, parce que le Seigneur les avait faits libres. Quiconque refusait la liberté quand il avait le privilège de la recevoir, était marqué. Ceci n’était pas un signe d’honneur pour lui, mais un signe d’ignominie. Dieu encourageait ainsi la culture d’un esprit élevé et noble, bien plus qu’un esprit de servitude et d’asservissement.

Dieu désire que les chrétiens respectent la liberté qu’il leur a donnée d’une façon si merveilleuse. La propriété de chaque homme est investie en Christ. Dieu a racheté l’humanité. L’esprit ou le pouvoir d’un homme ne doit ni régir ni contrôler la conscience d’un autre. Aux yeux de Dieu, la richesse et la position n’élèvent pas une personne au-dessus d’une autre. Chacun est libre de choisir de servir Dieu, d’aimer le Seigneur et de garder tous ses commandements (MS 126, 1901).

CHAPITRE 23

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16 (Jean 7). Le sacrifice de Christ nous comble de bénédictions.

Les fleuves de sang qui coulaient lors des actions de grâce, lorsque les sacrifices étaient offerts en grandes quantités, avaient pour but d’enseigner une grande vérité; car même les produits de la terre, les faveurs accordées à l’homme pour sa subsistance, nous les devons au sacrifice de Christ sur la croix du Calvaire. Dieu nous enseigne que tout ce que nous recevons de Lui est un don de l’amour rédempteur (RH 10/11/1896).

CHAPITRE 24

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4-8. La ratification du pacte.

Les préparatifs de la ratification du pacte furent faits en accord avec les directives divines…

C’est là que les Israélites reçurent les conditions de l’alliance. Ils firent un pacte solennel avec Dieu, qui représentait le pacte fait entre Dieu et chaque croyant en Jésus-Christ. Les conditions furent clairement exposées à tout le peuple. On ne leur laissa aucune chance de se méprendre. Lorsqu’il leur fut demandé s’ils acceptaient toutes les conditions posées, ils décidèrent, à l’unanimité, d’obéir à chaque obligation. Ils avaient déjà accepté d’obéir aux commandements de Dieu. Les principes de la loi furent alors spécifiés afin qu’ils puissent savoir ce que cela impliquait que de se compromettre à obéir à la loi; et ils acceptèrent les détails de la loi explicitement définis.

Si les Israélites avaient obéi aux commandements de Dieu, ils auraient été des chrétiens pratiques. Ils auraient été heureux car ils auraient suivi les sentiers de Dieu et non les inclinations de leurs propres coeurs naturels. Moïse ne leur permit pas de mal interpréter les paroles du Seigneur ou de mal appliquer ses requêtes. Il écrivit toutes les paroles du Seigneur dans un livre afin de pouvoir s’y référer plus tard. Il les avait écrites sur la montagne, telles qu’elles furent dictées par le Christ lui-même.

Si les Israélites avaient obéi aux commandements de Dieu, ils auraient été des chrétiens actifs. Ils auraient été heureux car ils auraient suivi les voies de Dieu et pas les inclinaisons de leur propre coeur naturel. Moïse ne les laissa pas interpréter faussement les paroles du Seigneur ou faire une mauvaise application de Ses demandes. Il écrivit toutes les paroles du Seigneur dans un livre afin qu’elles servent de référence plus tard. Il les écrivit telles que Christ lui-même les lui dicta sur la montagne.

Les Israélites promirent courageusement d’obéir au Seigneur, après avoir écouté la lecture de Son alliance faite à tout le peuple. Ils dirent: "Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit." Alors le peuple fut mis à part et scellé pour Dieu. Un sacrifice fut offert au Seigneur. Une partie du sang du sacrifice fut aspergée sur l’autel. Cela signifiait que le peuple s’était consacré -corps, âme et esprit- à Dieu. Une autre partie du sang fut aspergée sur le peuple, ce qui signifiait que par le sang de Christ, Dieu les acceptait avec amour comme Son trésor spécial. Ainsi, les Israélites entrèrent dans l’alliance solennelle avec Dieu (MS 126, 1901).

CHAPITRE 25

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17-22. Les anges vivants auprès de l’arche céleste.

L’arche du sanctuaire terrestre était le modèle de la véritable arche du ciel. Là, auprès de l’arche céleste, il y a des anges vivants, chacun d’eux protégeant le propitiatoire avec une de leurs ailes étendue vers le haut, tandis que leurs autres ailes étaient repliées sur eux en signe de révérence et d’humilité (ST 21/3/1911).

CHAPITRE 26

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31. Le voile du temple renouvelé chaque année.

Au moment où Christ mourut, il y avait des sacrificateurs qui officiaient dans le temple, devant le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint. Soudain, ils sentirent la terre trembler sous eux, et le voile du temple, une solide et précieuse draperie, qui était renouvelée chaque année, fut déchiré de haut en bas par la même main qui écrivit les paroles de condamnation sur les murs du palais de Belschatsar (3SP 166, 167).

CHAPITRE 27

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1 (chapitre 38:1). Le service de l’autel restauré.

Des instructions furent données pour construire un autel pour offrir des sacrifices ; ce service avait été presque totalement interrompu. Lorsqu’ils furent esclaves en Egypte, les idées des Israélites au sujet des sacrifices avaient été très influencées par les idées des Egyptiens, lesquels avaient appris d’Israël lorsqu’il furent en Egypte pour la première fois, mais ils avaient mélangé la vérité au mensonge de l’idolâtrie. Ils avaient des pratiques extrêmement indécentes en relation avec le culte sur leurs autels païens. La loi donnée en Eden et répétée au Sinaï était essentielle pour l’Israël de Dieu, car durant l’esclavage ils avaient perdu de vue les exigences de Dieu et ses commandements. C’est pour cette raison que Dieu prononça sa loi d’une voix audible aux oreilles de tout le peuple. Il voulait qu’ils entendent ses commandements et qu’ils les observent (MS 58, 1900).

CHAPITRE 31

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1-6 (1 Timothée 5:13). L’ingérence punie de mort.

Le Seigneur aime voir son oeuvre accomplie aussi parfaitement que possible. Dans le désert, les Israélites durent apprendre à réaliser avec exactitude et promptitude le travail relatif à l’ordre du camp et surtout à celui du tabernacle, de ses ornements et de son service. Ils durent tous être instruits avant de réaliser ce travail, nouveau pour eux. Ils durent être préparés avant de pouvoir l’accomplir tel que Dieu le désirait. Il y avait des hommes prêts à donner des conseils et des avis et qui se mêlaient du travail de montage et de démontage du tabernacle; et ceux qui négligèrent leur travail particulier pour se mêler du travail des autres, pensant qu’ils avaient une sagesse spéciale et savaient comment agir, furent mis à mort. Il fallut enseigner à chacun la valeur de la promptitude et de l’exactitude à chaque poste de confiance. Un effort de mémorisation fut exigé et ils durent comprendre la responsabilité de faire toute chose au temps fixé.

C’est la discipline que le Seigneur donna autrefois à son peuple, et c’est la discipline qui devrait exister dans nos missions, nos collèges, nos maisons d’éditions, nos sanatoriums. Dieu aime voir que les hommes comprennent quels sont leurs points faibles au lieu de fermer les yeux sur leurs défauts, et ils doivent faire des efforts persévérants pour les vaincre (MS 24, 1887).

Comment l’oeuvre doit-elle se faire?

Israël avait été longtemps en esclavage en Egypte, et bien qu’en son sein il y avait des hommes ingénieux, ils n’avaient pas été instruits dans les arts singuliers nécessaires à la construction du tabernacle. Ils savaient comment faire des briques, mais ils ne savaient pas travailler l’or et l’argent. Comment l’oeuvre allait-elle se faire? Qui était capable de faire de telles choses? Telles furent les questions qui troublèrent l’esprit de Moïse.

Alors Dieu expliqua lui-même la façon dont le travail devait se faire. Il désigna par leurs noms les personnes qu’il désirait voir accomplir certains travaux. Betsaleel devait être l’architecte. Cet homme appartenait à la tribu de Juda; une tribu que Dieu aimait honorer (MS 29, 1908).

2-7. Ils ne dépendirent pas d’experts Egyptiens.

Dans le passé, le Seigneur demanda à Moïse de lui construire un sanctuaire. Le peuple devait fournir le matériel et il devait trouver les hommes capables de travailler les matières précieuses. Parmi la multitude il y avait des Egyptiens qui avaient travaillé comme contremaîtres d’ouvrages similaires et qui savaient très bien comment travailler. Mais l’oeuvre ne dépendait pas d’eux. Le Seigneur s’unit avec les instruments humains, en leur donnant la sagesse pour oeuvrer habilement [On cite Exode 31: 2-7].

Que ceux qui travaillent aujourd’hui au service de Dieu, le prient pour recevoir la sagesse et le discernement pour qu’ils puissent accomplir leur travail parfaitement (MS 52, 1903).

13 (chapitre 25:8). Le sabbat observé durant la construction.

Dieu ordonna qu’on lui construise un tabernacle, où les Israélites pourraient l’adorer pendant leur voyage dans le désert. Des ordres venant du ciel furent donnés afin que ce tabernacle soit construit sans délai. A cause du caractère sacré de l’oeuvre et de l’urgence, quelques-uns dirent que la construction du tabernacle devait continuer le sabbat aussi bien que les autres jours de la semaine. Christ entendit ces insinuations et vit que le peuple était en grand danger de tomber dans le piège, en concluant que travailler durant le sabbat, pour que le tabernacle soit terminé le plus rapidement possible, était justifié. Ils reçurent l’ordre: "Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats." Bien que la construction du tabernacle devait aller de l’avant rapidement, le jour du sabbat ne devait pas être considéré comme un jour de travail. Même l’édification de la maison du Seigneur devait céder le pas à l’observation sacrée du jour de repos du Seigneur. Même sur ce point Dieu est jaloux de l’honneur de son mémorial de la création (RH 28/10/1902).

18. A l’origine, la loi était dans l’arche céleste.

Je vous avertis: ne mettez pas votre influence au-dessus des commandements de Dieu. Cette loi est telle que Jéhova l’a écrite dans le temple céleste. L’homme peut piétiner la copie terrestre, mais l’original est conservé dans l’arche de Dieu dans le ciel; et sur le couvercle de cette arche, précisément au-dessus de cette loi, il y a le propitiatoire. Jésus est là en personne, devant cette arche, pour intercéder pour l’homme ( MS 6a, 1886).

La loi préservée dans l’arche.

"Lorsqu’Il [Christ] eut achevé de parler à Moïse sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. Rien de ce qui était écrit sur ces tables ne pouvait être effacé. Le précieux registre de la loi fut placé dans l’arche du témoignage et il est toujours là, caché et hors de portée de la famille humaine. Mais au temps marqué par Dieu, Il sortira ces tables de pierre afin qu’elles servent de témoignage au monde entier contre la désobéissance à ses commandements et contre le culte idolâtre du faux sabbat (MS 122, 1901).

Il y a de nombreuses évidences de l’immuabilité de la loi de Dieu. Elle fut écrite par le doigt de Dieu, afin de ne jamais être effacée ou détruite. Les tables de pierre sont cachées par Dieu pour être présentées au grand jour du jugement, telles qu’Il les écrivit (RH 26/3/1908).

Lorsque le jugement aura lieu et que les livres seront ouverts, et chaque être humain jugé en accord avec les choses qui y sont écrites, alors, les tables de pierre, cachées par Dieu jusqu’à ce jour, seront présentées devant le monde comme la norme de justice. Alors les hommes et les femmes verront que la condition indispensable pour leur salut est l’obéissance à la loi parfaite de Dieu. Personne ne trouvera d’excuse pour le péché. Par les justes principes de cette loi, les hommes recevront leur sentence de vie ou de mort (Id., 28/1/1909).

CHAPITRE 32

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1, 2. Le péché d’Aaron: être pacificateur.

Nous répétons le péché d’Aaron en pacifiant, alors que la vue devrait être claire pour discerner le mal et le présenter tel qu’il est, même lorsque nous nous plaçons dans une position désagréable parce que nos motifs peuvent être mal compris. Nous ne devons pas porter préjudice à aucun de nos frères ou à aucune âme avec lesquels nous sommes en relation. Cette négligence à se maintenir fermement du côté de la vérité fut le péché d’Aaron. S’il avait parlé franchement de la vérité, jamais ce veau d’or n’aurait été fait. Le même esprit qui le poussa à éviter de parler de la vérité par crainte d’offenser, le poussa à pratiquer une erreur en montrant le veau d’or comme une représentation de Celui qui les sortit d’Egypte. Ainsi, une infidélité mène à une autre (Lettre 10, 1896).

4, 5. Une idole proclamée Dieu.

Le résultat de leurs murmures et de leur incrédulité fit qu’Aaron leur fit un veau d’or comme représentation de Dieu. Il leur dit que cette idole était Dieu, et un grand enthousiasme se réveilla pour ce faux dieu (RH 6/9/1906).

19. Les tables de la loi brisées volontairement.

Très découragé et en colère, à cause de leur grand péché, sur ordre divin, il [Moïse] jeta au sol les tables de pierre, pour les briser à la vue du peuple, montrant ainsi qu’il venait de rompre le pacte, récemment conclu avec Dieu (ST 20/5/1880).

CHAPITRE 34

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28 (Matthieu 4:1-11). Sans l’angoisse de la faim.

A certaines occasions, Moïse était resté longtemps [quarante jours] sans aliments. Mais il ne ressentit pas l’angoisse de la faim. Il ne fut pas assailli ou tourmenté par un vil et cependant puissant ennemi. Moïse fut élevé au-dessus de l’humain, il fut soutenu d’une façon toute spéciale par Dieu. Cette gloire admirable l’entoura (Redemption: or the First Advent of Christ, p. 47, 48).

29. Christ, la gloire de la loi.

La gloire qui brilla sur le visage de Moïse était un reflet de la justice de Christ révélée dans la loi. La loi elle-même n’avait pas de gloire, mais Christ était personnifié en elle. Elle n’a pas de puissance pour sauver. La splendeur qu’elle possède vient seulement de Christ qu’elle représente par la plénitude de la justice et de la vérité (RH 22/4/1902).

29-33 (2 Corinthiens 3:13-15). Moïse vit le Jour de Christ.

Sur la montagne, quand la loi fut donnée à Moïse, il lui fut aussi montré Celui qui devait venir. Il vit l’oeuvre de Christ et sa mission sur la terre lorsque le Fils de Dieu prendrait sur lui l’humanité et deviendrait un maître et un guide pour le monde, puis finalement se donnerait lui-même en rançon

pour nos péchés. Quand l’Offrande parfaite serait offerte pour le péché des hommes, les sacrifices qui symbolisaient l’oeuvre du Messie devaient cesser. Avec la venue de Christ, le voile d’incertitude devait se lever et un flot de lumière brillerait sur l’esprit obscurci de son peuple.

Lorsque Moïse vit le grand jour de Christ, et le chemin nouveau et vivant du salut qui devait être ouvert par son sang, il resta captivé et en extase. Il avait le coeur plein de louanges pour Dieu, et son visage reflétait de telle façon la gloire divine qui avait accompagné la promulgation de la loi, que lorsqu’il descendit de la montagne pour se réunir avec Israël, cette splendeur fut insupportable pour le peuple. A cause de ses transgressions, le peuple ne pouvait pas contempler son visage, et il dut le couvrir d’un voile pour ne pas les terrifier…

Si les Israélites avaient discerné la lumière de l’Evangile manifestée à Moïse, si par la foi ils avaient été capables de regarder avec constance la fin de ce qui était aboli, ils auraient supporté la lumière réfléchie sur le visage de Moïse. "Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure, quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît." Les Juifs en tant que peuple, ne discernèrent pas que le Messie qu’ils rejetèrent était l’Ange qui guida leurs pères dans leur marche à travers le désert. Même aujourd’hui, le voile est sur leurs coeurs, et les ténèbres leur cachent les bonnes nouvelles du salut par les mérites d’un Rédempteur crucifié (ST 25/8/1887).

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