LE FILS DE DAVID
Paul Scalliet 
« J’ai péché contre 
Toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à Tes yeux, en sorte que Tu seras juste 
dans Ta sentence, sans reproche dans Ton jugement. Voici, je suis né dans 
l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. Mais Tu veux que la vérité soit 
au fond du cœur : fais donc pénétrer la sagesse au-dedans de moi ! Purifie-moi 
avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. 
Annonce-moi l’allégresse et la joie, et les os que Tu as brisés se réjouiront. 
Détourne Ton regard de mes péchés, efface toutes mes iniquités. O Dieu ! crée en 
moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas 
loin de Ta face, ne me retire pas Ton Esprit saint. Rends-moi la joie de Ton 
salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne ! »
Quelqu’un a dit un 
jour : « Le mariage est noté dans le ciel mais la maintenance est faite sur la 
terre et c’est nous qui la faisons. »
Je crains que ce 
soit vrai. Si nous ne faisons pas la maintenance de nos mariages ce sera pire 
que de négliger la maintenance de nos voitures. Le résultat sera le même : la 
ruine. 
Faisons la 
maintenance de nos mariages. Cela peut couvrir beaucoup de choses. Avez-vous 
remarqué que lorsqu’une jolie femme passe dans la rue tous les hommes se 
retournent ?
La Bible parle de 
femmes belles de visage. Le problème c’est qu’aujourd’hui on voit plus que le 
visage. Alors c’est un problème mais ce n’est pas un problème nouveau. C’est un 
vieux problème. 
Le roi David avait 
déjà ce problème-là, car lorsqu’il vit Bethsabée prendre son bain, il a eu ce 
problème-là.
C’est une histoire 
qui est particulièrement triste mais qui montre à quel point la Parole de Dieu 
est réaliste. 
Le roi David commit 
une erreur avant de regarder par la fenêtre. Son erreur fut d’envoyer son 
général à la guerre et lui, il resta à la maison. Il s’est dit : « Je suis bien 
dans mon palais ; qu’ils aillent à la guerre, qu’ils se débrouillent. » Il est 
resté chez lui pendant que les soldats allaient se battre. Et comme il 
s’ennuyait, il a regardé par la fenêtre et Bethsabée avait probablement choisi 
le mauvais moment pour prendre son bain. David a choisi la mauvaise fenêtre pour 
regarder dehors, et il s’est dit : « Voilà de la compagnie pour ce soir. » 
Bethsabée fut 
emmenée au palais. Et quelques jours après, elle est allée à la pharmacie pour 
se faire un test de grossesse. Elle a envoyé un e-mail à David pour lui dire : 
« Enceinte ! »
« Aï, aï ! Je 
n’avais pas prévu ça ! » Mais David a plus d’un tour dans son sac. Il envoie un 
message à Urie, le mari de Bethsabée. Il lui demande de venir pour lui faire un 
rapport. Urie arrive et lui fait le compte rendu des combats. « Merci. C’est 
bien. Va chez toi. »
Mais Urie n’a pas 
la même mentalité que David : « Mais mes amis sont au combat ! Non ! je ne peux 
pas passer la nuit chez moi ; je vais passer la nuit avec les soldats qui sont 
là à Jérusalem. » David se dit : « C’est raté ! »
Le lendemain, il 
fait revenir Urie, il mange avec lui et il verse dans son verre pire que du jus 
de raisin. Finalement, il parvient à énivrer Urie. David pense que maintenant 
qu’il est saoul, il titubera jusque chez lui, et le problème sera résolu. Mais 
Urie, après avoir bien bu, retourne auprès des soldats, comme le jour précédent. 
David se dit : « C’est encore raté ! »
Mais David a plus 
d’un tour dans son sac. Il écrit un mot à Joab, son général, disant : 
« Arranges-toi pour que le porteur de ce message disparaisse. » 
Il remet ce message 
à Urie et lui dit de partir et d’aller encourager ses amis, puis il donne cette 
lettre au général.
Comment David 
peut-il faire ça ? Comment peut-il donner à son ami son propre arrêt de mort ? 
Ceci n’aurait pas 
fonctionner avec moi car j’aurai regardé ce que contenait ce message. Mais Urie 
est un homme intègre, droit, qui va remettre directement ce message au chef de 
l’armée. Et Urie ne reviendra pas. 
Alors le roi, 
généreux, va accueillir la veuve pour prendre soin d’elle et l’épouser. C’est 
une belle histoire, n’est-ce pas ? Mais Dieu a dans Jérusalem un prophète : 
Nathan. Mais Nathan a un problème, alors il va demander conseil au roi.
« J’ai une 
difficulté, et j’aimerai que tu m’aides. Il y a quelque part dans le pays un 
homme pauvre. Il a juste sa famille et peu de choses. Il a une brebis : c’est le 
seul animal qu’il a pu se payer, donc il en prend grand soin, comme un membre de 
sa famille.
Pas loin de là, il 
y a un homme riche qui reçoit des visiteurs. Il a des troupeaux plein le pays 
mais il s’est dit : « Au lieu de prendre une brebis de mon troupeau, je vais 
prendre la brebis de ce pauvre misérable. » Il envoie ses soldats pour prendre 
la brebis de ce pauvre et il va la préparer pour le repas de ses invités. »
Nathan dit à 
David : « Que faut-il faire ? » David lui dit : « C’est intolérable. Cet homme 
mérite la mort. » Le jugement est vite prononcé. « Il doit rendre 4 ou 5 fois ce 
qu’il a pris. »
Vous devez 
peut-être imaginer un moment de silence avant que Nathan reprenne la parole. 
Parce que ce que Nathan va dire peut lui coûter la vie. Puis il lui dit en le 
regardant dans les yeux : « Tu es cet homme-là. »
Il a fallu 30 
secondes à David pour ajuster ses pensées. Et tout d’un coup : « Oh ! non ! » Il 
a réalisé ce qui c’était passé. Alors, tout un tas de sentiments ont commencé à 
déferler dans la tête de David. Tout ce qu’il avait refoulé est revenu à sa 
mémoire, et il a vu le problème dans sa totalité, dans toute sa laideur. Le 
pire, c’est qu’il avait prononcé sa sentence contre lui-même sans le savoir. Et 
cette sentence était juste et en plus, elle était biblique. 
 Mais, alors, j’ai du mal à comprendre 
David. Où donc est passé le bon berger ? où est passé le musicien sentimental 
qui jouait de la harpe pour ses brebis ? Où est passé David qui ne mettait pas 
la main sur l’oint de l’Éternel ? 
Dans
Patriarche et Prophète
: « Le 
fait que Dieu ait développé avec David une étroite intimité et qu’il lui ait 
manifesté tant de faveur, aurait dû être l’expérience la plus forte pour que 
David préserve son caractère pur. Mais lorsque les aises et le sentiment de 
sécurité l’ont fait abandonner son attachement à Dieu, David succomba à Satan. » 
Il y a là une clé : 
« les aises et le sentiment de sécurité ». Ceci m’interpelle parce qu’en réalité 
c’est ce que je recherche : les aises et le sentiment de sécurité. 
C’est ce que notre 
société nous propose et veut nous vendre à tout prix. Pourtant j’apprends que 
c’est justement là que se trouve le début de la chute. Le sentiment de sécurité 
et ses aises on fait que David rompe son attachement à Dieu. Autrement dit, le 
problème était bien antérieur au moment où il a ouvert sa fenêtre. 
Voyons 2 Samuel 
chapitres 11 et 12. Cette histoire est impressionnante parce que dans les 
Écritures nous avons les personnages dans leur réalité. Ce ne sont pas des rois 
dépeints de manière extraordinaire, des demi-dieux. 
Ces hommes sont 
décrits dans les Écritures comme des hommes simplement de la même nature que 
nous. 
2 Samuel 12 : 13-15 :
« David dit 
à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : L’Éternel 
pardonne ton péché, tu ne mourras point. Mais, parce que tu as fait blasphémer 
les ennemis de l’Éternel, en commettant cette action, le fils qui t’est né 
mourra. Et Nathan s’en alla dans sa maison. L’Éternel frappa l’enfant que la 
femme d’Urie avait enfanté à David, et il fut dangereusement malade. » 
La réaction de 
David dans cette situation est la réaction de l’homme qui a eu avec Dieu un 
contact fort et profond pendant longtemps. 
Et tout d’un coup, 
il a réalisé « J’ai péché ». Ce passage révoltant de la vie de David lui a 
inspiré l’un de ses plus beaux Psaumes : le Psaume 51, le Psaume de la vraie 
repentance dont nous avons lu un extrait tout à l’heure. 
Le Psaume 51, c’est 
le Psaume d’un homme repentant, qui reconnait son péché, et son besoin de 
l’intervention de Dieu dans sa vie pour reconstruire ce qu’il a détruit. 
Psaume 51 : 3-5 :
« O Dieu ! 
aie pitié de moi dans Ta bonté ; selon Ta grande miséricorde, efface mes 
transgressions ; lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon 
péché. Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant 
moi. » 
Verset 12 :
« O Dieu ! 
crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. »
David présente ici 
à Dieu, son besoin immense de la présence et de son renouvellement. David avait 
prononcé contre lui sa sentence mais il s’humilie et Nathan lui dit : « tu ne 
mourras pas. »
David sait que 
l’Éternel est un Dieu compatissant, il sait qu’il peut compter sur Lui. Mais il 
y a ici quelque chose que je ne comprends pas : « le fils qui t’est né mourra. »
Qu’est-ce que c’est 
que ce Dieu ?  Cela me révolte parce 
que Dieu pardonne le pécheur et fait mourir son fils. 
David va jeûner, 
prier pour que son fils ne meurt pas. Et quel est le père qui ne ferait pas ça ? 
Et une fois son fils mort, il se lève, il se baigne et il mange. Ses serviteurs 
ne comprennent rien. « Pourquoi maintenant qu’il est mort tu te réjouis ? » 
David leur a répondu : « j’espérai que Dieu agirait mais maintenant que l’enfant 
est mort, je sais que cette sentence est juste. » 
Comment ça, juste ? 
Parce que dans les Écritures, dans 
Ézéchiel 18 : 19, 20, 
je lis ceci : 
« Vous 
dites : Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l’iniquité de son père ? C’est que le 
fils a agi selon la droiture et la justice, c’est qu’il a observé et mis en 
pratique toutes Mes lois ; il vivra. L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le 
fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité 
de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera 
sur lui. »
Celui qui pèche, 
c’est celui qui mourra. Cela nous semble juste, correct. Mais Nathan dit : « tu 
ne mourras point. … Mais, … le fils qui t’est né mourra. »
Quand je lis dans 
l’Ancien Testament, la plus ancienne doxologie qui existe, la même chose dans
Exode 34 : 6, 7 :
« Et l’Éternel 
passa devant lui, et s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et 
compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son 
amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le 
péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit 
l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la 
troisième et à la quatrième génération ! »
Réconciliez-moi 
avec ce texte qui pardonne jusqu’à 1000 génération mais qui va quand même faire 
retomber l’iniquité des pères sur 3 ou 4 générations. C’est vrai que nos erreurs 
ont des conséquences sur les générations à venir et nous ne pouvons jamais dire 
que nous sommes responsables uniquement de nous-mêmes. Nous savons que les 
fautes des parents ont des conséquences sur nos enfants. Nous retrouverons chez 
nos enfants des traits de caractère que nous haïssons déjà mais cependant j’ai 
quand même dans les Écritures des choses claires. Regardez
Lévitique 20 : 10 : 
« Si un homme 
commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme 
de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. » 
Là encore, David 
n’ignorait pas ce passage. Il savait bien que c’était ce qu’il méritait, tout 
roi qu’il était. Et quand je lis les histoires de l’Ancien et du Nouveau 
Testament, quand Moïse pèche, ce n’est pas son fils qui meurt, quand Uzza touche 
l’arche, ce n’est pas son fils qui meurt. Et même dans le Nouveau Testament, 
quand Ananias et Saphira mentent, ce ne sont pas leurs enfants qui meurent. 
Alors, pourquoi cette histoire se déroule autrement ? Est-ce qu’il a pour David 
des mesures de favoritisme particulier ? Je ne pense pas. Je crois que David 
avait besoin d’apprendre la même leçon qu’Abraham. Dieu a parfois des outils 
pédagogiques qui sont assez forts, qui nous prennent à froid, au dépourvu, mais 
qui ont une force colossale. Dieu voulait enseigner à David et à Son peuple, la 
même leçon qu’il a enseignée à Abraham. 
Si vous prenez ce 
texte dans le livre de 2 Samuel 12, il y a une chose qui est frappante. 
Bethsabée va avoir cet enfant en conséquence de sa relation avec David. Mais 
nulle part dans le texte son nom est donné. Nous ne connaissons pas son nom. Il 
est constamment appelé « le fils de David », « l’enfant que la femme d’Urie 
avait enfanté à David », « son fils ». Je ne connais pas le nom du « fils de 
David », mais quand je dis « fils de David », tout d’un coup, je pense à 
quelqu’Un d’autre évidemment. Je pense à ce qui va se passer 1000 ans plus tard, 
quand Jésus, assis sur un âne, va entrer à Jérusalem et que tout le monde va 
dire « Hosanna ! Hosanna ! Oh Fils de David ! » Mais David est mort depuis 1000 
ans. Ce n’est donc pas d’un fils purement génétique dont est question ici. Il 
est question de l’autre fils de David : Jésus Lui-même. 
David a besoin 
d’apprendre une leçon : c’est que pour obtenir le pardon de son péché, c’est le 
Fils de David qui devra mourir. Et le Fils de David est mort pour les péchés de 
David, de tout le monde, pour les miens et pour les vôtres. 
Alors nous sommes 
révoltés en lisant cette histoire. On se dit : mais enfin, pourquoi le fils de 
David doit mourir à la place de son père ? Seulement aujourd’hui, quand nous 
réfléchissons à l’autre Fils de David, sommes-nous aussi révoltés en pensant que 
Jésus ait dû mourir à la place de vous et moi, de nous tous ? Ou bien est-ce 
devenu une affaire tout à fait banale ? On le prend pour un fait acquis parce 
que nous avons lu l’histoire cent fois. Est-ce que ça ne vous révolte pas cette 
histoire-là, celle du Calvaire ? où cet Homme qui n’a jamais péché va mourir à 
la place de tous ceux qui ont péché ? Est-ce que c’est juste ? 
Et j’apprends en 
lisant les Écritures, que de cette immense injustice va sortir la puissance du 
salut pour vous et pour moi. Et David l’a bien compris. 
Revenez avec moi, 
un instant, dans le Psaume 51, à la 
fin du chapitre, au 
verset 18 : 
« Si Tu avais voulu 
des sacrifices, je T’en aurais offert ; mais Tu ne prends point plaisir aux 
holocaustes. »
David savait bien 
qu’il fallait faire des sacrifices pour obtenir le pardon mais il avait appris 
que les sacrifices ne donnent pas le pardon, ils ne sont que l’expression d’une 
foi en un Dieu qui pardonne. Mais le pardon a un prix que Dieu paie ; ce n’est 
pas toi. « Des sacrifices, je peux T’en faire plein mais ce n’est pas pas ce que 
Tu veux. C’est le sacrifice de moi 
que Tu veux mais pas les sacrifices de mes animaux ». David avait compris que 
c’était le Fils de David qui devait mourir. 
Si cette histoire 
révoltante ne nous révolte plus aujourd’hui par rapport au Fils de David, alors, 
c’est que nous avons perdu la perspective de qui est Jésus pour nous. 
Mais l’histoire 
continue, parce que dans 
2 Samuel 12 au verset 24, 
il nous est dit ceci : 
« David consola 
Bath-Schéba, sa femme, et il alla auprès d’elle et coucha avec elle. Elle 
enfanta un fils qu’il appela Salomon, et qui fut aimé de l’Éternel. »
Un autre fils va 
naître et cet autre fils va s’appeler Salomon. C’est ainsi que David va 
l’appeler, en rapport avec la paix. Et vous vous souvenez, qu’un peu plus tard, 
Dieu va dire à David : « Non, tu ne construiras pas le Temple parce que tu es un 
homme de guerre. C’est un homme de paix qui va le construire : Salomon, 
c’est-à-dire Shalom : paix. 
David remettra cet 
enfant entre les mains du prophète, celui qui est venu lui dire : « Tu es cet 
homme-là ! » Nathan va être son précepteur, son éducateur. Et Nathan va dire : 
« Tu ne t’appelle pas Salomon, tu vas t’appeler « Jedidja ». Que signifie 
« Jedidja » ? Le bien-aimé de l’Éternel. Mais là, tout d’un coup résonne dans 
notre esprit d’autres passages de l’Évangile, parce que lorsque Jésus est 
baptisé, une voix se fait entendre du ciel : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, 
en qui J’ai mis toute Mon affection. » Et plus tard, Dieu va répéter cette 
phrase, en disant :
 « C’est Mon Fils bien-aimé, 
écoutez-Le. » 
Alors, ce second 
fils de David, est une autre dimension de Jésus, non pas Celui qui va venir et 
mourir à ma place mais Celui qui est le Bien-aimé de l’Éternel, qui grâce à Sa 
victoire pourra être le Roi des rois ; le grand Roi dont Salomon est une image. 
Un Roi de paix, le Prince de paix, nous dit l’Ancien Testament. Et ce Roi des 
rois, c’est Celui qui vient, c’est Celui que nous attendons. 
Maintenant, je me 
dis : Il va falloir que je reçoive les deux fils de David. Il va falloir que 
dans un premier temps j’accepte que ce scandale soit pour mon bénéfice, que le 
Fils de David meurt à ma place, et lorsque j’aurai finalement accepté cette 
injustice par laquelle Dieu veut me sauver, il faudra que j’accepte aussi 
l’autre Fils de David, le Prince de la paix, le Roi des rois, le Seigneur des 
seigneurs parce que Jésus ne veut pas simplement mourir pour moi, Il veut aussi 
être mon Roi, mon Maître, Celui qui dirige ma vie maintenant, jusqu’à Son 
retour. Alors, il y a plusieurs Fils de David que je dois recevoir dans mon 
cœur, aujourd’hui.
Et alors que nous nous présentons devant cette table de Sainte Cène, nous avons l’occasion de recevoir à nouveau le Fils de David dans toutes les dimensions qu’Il offre à Ses enfants pour les sauver aujourd’hui.
Amen !