GALATES

(commentaires bibliques)

(catalogue)

Chapitres: 2, 3, 4, 5, 6

CHAPITRE 1

6 et 7. Difficultés en Galatie.

Dans presque chaque église, il y avait certains membres qui étaient Juifs de naissance. Les maîtres juifs eurent un accès facile auprès de ces convertis, et par leur intermédiaire, ils prirent pied dans les églises. Il était impossible, en utilisant des arguments scripturaires, de réfuter les doctrines enseignées par Paul; ils utilisèrent donc des méthodes sans scrupules pour contrecarrer son influence et affaiblir son autorité. Ils déclaraient qu'il n'avait pas été disciple de Jésus, ni n'avait été commissionné par Lui, cependant, il avait osé enseigner des doctrines directement opposées à celle de Pierre, Jacques et des autres apôtres. De cette manière, les émissaires du judaïsme eurent du succès pour éloigner de ce maître de l'Évangile beaucoup de convertis chrétiens. Après avoir triomphé sur ce point, ils les poussèrent à revenir à l'observation de la loi cérémonielle comme point essentiel du salut. La foi en Christ et l'observation des dix commandements étaient considérées de moindre importance. Des divisions, des hérésies et la sensualité se propagèrent rapidement parmi les croyants de Galatie.

L'âme de Paul était émue quand il vit les maux qui menaçaient de détruire rapidement ces églises. Il écrivit immédiatement aux Galates, en exposant leurs fausses théories, et avec une grande sévérité, il reprit ceux qui les avaient écartés de la foi (LP 188-189).

17 et 18. Voir le com. d'EGW sur Actes 9: 25 à 27.

CHAPITRE 2

(index)

1 à 10 (Actes 15: 4 à 29). La sagesse de Paul.

Paul… décrit la visite qu'il fit à Jérusalem pour obtenir le règlement des questions mêmes qui agitaient les églises de Galatie, quant à savoir si les Gentils devaient se soumettre à la circoncision et observer la loi cérémonielle. Ce fut le seul cas où il s'en remit au jugement des autres apôtres comme supérieur au sien. Il avait d'abord cherché une entrevue privée, durant laquelle il présenta le sujet avec toutes ses significations devant les principaux apôtres: Pierre, Jacques et Jean. Avec une sagesse prévoyante il conclut que si ces hommes pouvaient être conduits à prendre une position correcte, tout pourrait être gagné. S'il avait d'abord présenté la question devant tout le concile, il y aurait eu une division d'opinions. Le grand préjugé qui existait déjà parce que la circoncision n'avait pas été imposée aux Gentils, en auraient poussé beaucoup à prendre une position contre lui. De cette manière, l'objet de sa visite aurait été un échec, et son utilité aurait été grandement entravée. Mais les trois principaux apôtres –contre lesquels il n'y avait pas un tel préjugé-, ayant été eux-mêmes gagnés à l'opinion correcte, présentèrent le thème devant le concile, et ils obtinrent l'appui de tous dans la décision de libérer les Gentils des obligations de la loi cérémonielle (LP 192-193).

11 et 12 (Jacques 1: 8). Voir le com. d'EGW sur Actes 21: 20 à 26. Quand les hommes forts vacillent.

Même les meilleurs hommes, s'ils agissent d'eux-mêmes, commettent de graves erreurs. Plus grandes sont les responsabilités placées sur un homme, plus sa charge est élevée pour décider et contrôler, plus sûrement il fera du mal en pervertissant les esprits et les cœurs, s'il ne suit pas soigneusement le chemin du Seigneur. A Antioche, Pierre renonça à ses principes d'intégrité. Paul dut lui résister en face pour son influence destructive. Ceci a été enregistré pour le bien des autres, et pour que la leçon puisse être un avertissement solennel aux hommes qui occupent des postes élevés, afin qu'ils n'abandonnent pas leur intégrité, mais qu'ils s'attachent aux principes.

Après tous les échecs de Pierre, après sa chute et sa restauration, sa longue carrière de service, sa relation intime avec Christ, sa connaissance sur la manière pure et droite dont Christ respectait les principes; après toute l'instruction qu'il avait reçue, tous les dons, la connaissance et la grande influence dans la prédication et l'enseignement de la Parole, n'est-il pas étrange qu'il ait usé de dissimulation et abandonné les principes de l'Évangile par crainte des hommes, ou pour gagner leur estime? N'est-il pas étrange qu'il ait vacillé et montré de la duplicité dans sa charge? Dieu voulait donner à chaque homme le sentiment de sa propre faiblesse personnelle pour diriger, avec droiture et sécurité, leur propre bateau jusqu'au port. Chaque jour, la grâce de Christ est essentielle. Seule Sa grâce incomparable peut faire que nos pieds ne s'égarent pas (MS 122, 1897).

16 (Chapitre 3: 10 à 13,  24; Romains 3: 19 à 28; 5: 1). Il n'y a pas de place pour la propre suffisance.

Nous sommes justifiés par la foi. L'âme qui comprend la signification de ces paroles ne sera jamais suffisante à elle-même. Nous ne sommes pas compétents, par nous-mêmes, pour avoir une opinion sur nous-mêmes. Le Saint-Esprit est notre efficacité dans l'œuvre de l'édification du caractère, dans la formation du caractère à la similitude divine. Quand nous nous croyons capables de modeler nous-mêmes notre propre vie spirituelle, nous commettons une grave erreur. Jamais nous ne pouvons, par nous-mêmes, remporter la victoire sur la tentation. Mais ceux qui ont une foi authentique en Christ seront travaillés par le Saint-Esprit. L'âme dans le cœur de laquelle demeure la foi, croîtra jusqu'à devenir un beau temple pour le Seigneur. Cette âme est dirigée par la grâce de Christ. Elle ne croîtra que dans la proportion de sa dépendance de l'enseignement du Saint-Esprit (MS 8, 1900).

20 (Philippiens 1: 21; Colossiens 3: 3). Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:1. La plus grande œuvre du monde.

Tout ce qu'il y a de bon en l'homme et la femme est le fruit de l'œuvre du Saint-Esprit. L'Esprit nous enseigne à révéler la droiture dans nos vies. La plus grande œuvre qui peut être faite dans notre monde est celle de glorifier Dieu en vivant le caractère de Christ. Dieu donnera la perfection uniquement à ceux qui font mourir leur moi. Ceux qui sont disposés à le faire, peuvent dire: "Si je vis, ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi" (MS 16, 1900).

CHAPITRE 3

(index)

6 à 9. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15.

8. Voir le com. d'EGW sur Genèse 12:2 et 3; Actes 15:11.

10 à 13. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:16; Romains 3:19 à 28.

13. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 18; Hébreux 13:11 à 13.

19. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 11.

24 (Chapitre 2:16; Romains 3:19 à 28). La loi signale le Christ.

La loi n'a pas le pouvoir de pardonner le transgresseur, mais elle désigne Jésus-Christ, qui lui dit: Je prendrai ton péché et je le porterai moi-même, si tu m'acceptes comme ton Substitut et ton Garant. Sois à nouveau loyal, et je t'imputerai ma justice (RH 7/5/1901).

Quelle loi est le pédagogue?

On me demande au sujet de la loi dans les Galates: Quelle loi est représentée par le pédagogue qui nous conduit à Christ? Je réponds: Les deux, la loi cérémonielle et le code moral des dix commandements.

Christ est le fondement de tout le système juif. La mort d'Abel fut la conséquence du rejet de Caïn du plan de Dieu à l'école de l'obéissance, pour être sauvé par le sang de Jésus-Christ symbolisé par les offrandes cérémonielles qui le signalaient. Caïn n'accepta pas l'effusion du sang, qui symbolisait le sang de Christ qui devait être versé pour le monde. Toute cette cérémonie fut préparée par Dieu, et Christ devint la base de tout le système. Il est le commencement de l'œuvre de la loi en tant que pédagogue qui conduit les êtres humains pécheurs à contempler Christ.

Tous ceux qui avaient un rôle dans le service du sanctuaire, étaient constamment éduqués sur l'intervention de Christ en faveur de la race humaine. Ce service avait pour but de créer dans chaque cœur l'amour de la loi de Dieu, qui est la loi du royaume du Seigneur. Les offrandes cérémonielles devaient être une leçon objective de l'amour de Dieu révélé en Christ: la victime souffrante et mourante, qui prit sur elle-même le péché dont l'homme était coupable, l'être innocent fait péché pour nous.

Par la contemplation de ce grand thème du salut nous voyons l'œuvre de Christ. Non seulement le don promis du Saint-Esprit, mais aussi la nature et le caractère de ce sacrifice et de cette intervention, sont un sujet qui devrait créer dans notre cœur des concepts élevés et sacrés de la loi de Dieu, qui maintient ses droits sur chaque être humain. La violation de cette loi par le petit acte de manger du fruit défendu, amena sur l'homme et sur la terre la conséquence de la désobéissance à la sainte loi de Dieu.

Il devrait y avoir une compréhension claire de ce qu'est le péché, et nous devrions toujours éviter la plus petite tentative de franchir la limite qui existe entre l'obéissance et la désobéissance.

Dieu veut que chacune de Ses créatures comprenne la grande mission de Son Fils infini lorsqu'Il donna sa vie pour le salut du monde. "Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu."

Quand le pécheur voit en Christ l'incarnation de l'amour infini et désintéressé, et ce qu'est la volonté divine, une disposition de reconnaissance s'éveille dans son cœur pour cheminer là où Christ le mène (MS 87, 1900).

Surtout la loi morale.

"La loi a été notre pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi." Par l'intermédiaire de Paul, le Saint-Esprit, parle surtout de la loi morale dans ce texte. La loi nous révèle le péché, et fait que nous ressentons le besoin de Christ et que nous accourrons à Lui à la recherche du pardon et de la paix, en nous repentant devant Dieu et en ayant foi en notre Seigneur Jésus-Christ…

La loi des dix commandements ne doit pas être considérée autant du point de vue des interdictions que de la miséricorde. Ses interdictions sont la garantie sûre du bonheur dans l'obéissance. Si elle est reçue en Christ, elle purifie notre caractère qui nous apportera la joie durant tous les siècles. Pour la personne obéissante, elle est un mur de protection. Nous contemplons en elle la bonté de Dieu, qui, en révélant aux hommes les principes immuables de la droiture, cherche à les protéger contre les maux qui résultent de la transgression.

Nous ne devons pas considérer Dieu comme quelqu'un qui est en train d'attendre pour châtier le pécheur pour son péché. Le pécheur attire le châtiment sur lui-même. Ses propres actions déchaînent une série de circonstances qui amène un résultat garanti. Chaque transgression agit sur le pécheur; elle provoque en lui un changement de caractère et fait qu'il lui est chaque fois plus facile de transgresser. Quand les hommes choisissent de pécher, ils se séparent de Dieu, ils se coupent eux-mêmes du flot de bénédictions, et le résultat inévitable en est la ruine et la mort.

La loi est une expression du dessein de Dieu. Quand nous la recevons en Christ, elle devient notre dessein. Elle nous élève au-dessus du pouvoir et des désirs, des tendances naturelles, des tentations qui conduisent au péché (MS 23a, 1896).

La relation entre les deux lois.

Il n'est pas si essentiel de comprendre les détails précis quant à la relation entre les deux lois. Il est beaucoup plus important que nous sachions si nous sommes en train de briser la loi de Dieu, si nous pouvons nous considérer comme obéissants ou désobéissants face aux saints préceptes (Lettre 165, 1901).

24 à 26 (chapitre 6:14; 1 Jean 3:4). Christ, le seul remède.

Quand l'esprit est attiré à la croix du Calvaire, par une vision imparfaite nous discernons Christ sur la croix honteuse. Pourquoi est-Il mort? A cause du péché. Qu'est-ce que le péché? La transgression de la loi. Alors, les yeux s'ouvrent pour voir le caractère du péché. La loi est brisée, mais elle ne peut pas pardonner le transgresseur. Elle est notre pédagogue qui nous condamne au châtiment. Où est le remède? La loi nous conduit à Christ, qui fut pendu à la croix pour pouvoir impartir Sa justice aux hommes déchus et pécheurs, et de cette façon les présenter devant Son Père avec le caractère juste de Christ (MS 50, 1900).

CHAPITRE 4

(index)

7. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:17.

24 à 31. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15 à 21.

CHAPITRE 5

(index)

1. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15 à 21.

1 à 2 (1 Corinthiens 1:10 à 13). La controverse sur la circoncision.

Il commençait aussi à y avoir des partis à cause de l'influence de maîtres judaïsants qui insistaient sur le fait que les convertis au christianisme devaient observer la loi cérémonielle sur la circoncision. Ils soutenaient même que les Israélites d'origine étaient les fils éminents et privilégiés d'Abraham, et qu'ils avaient droit à toutes les promesses qui leur avaient été faites. Ils pensaient sincèrement qu'en se plaçant dans une position intermédiaire entre les Juifs et les chrétiens, ils pourraient éliminer la haine qu'il y avait envers le christianisme, et qu'ils gagneraient beaucoup de Juifs.

Ils défendaient leur position, qui était opposée à celle de Paul, en montrant que la façon d'agir de Paul en recevant les Gentils dans l'Église sans la circoncision, empêchait que plus de Juifs n'acceptent la foi et que leur nombre ne soit supérieur à celui des Gentils qui entraient dans l'Église. Ainsi justifiaient-ils leur opposition aux conclusions des délibérations calmes des serviteurs reconnus de Dieu. Il refusaient d'admettre que l'œuvre de Christ englobait le monde entier. Ils affirmaient qu'Il était le Sauveur des Hébreux uniquement; aussi, soutenaient-ils que les Gentils devaient être circoncis avant de bénéficier des prérogatives de l'Église de Christ.

Après la décision du concile de Jérusalem au sujet de cette question, beaucoup maintenaient encore cette opinion, mais ils n'allèrent pas plus loin dans leur opposition. A cette occasion, le concile avait décidé que les convertis provenant de l'église juive pouvaient observer les rites de la loi mosaïque s'ils le préféraient, mais que ces rites ne devaient pas être imposés aux convertis d'entre les Gentils. Alors, les opposants en profitèrent pour introduire une distinction entre ceux qui observaient la loi cérémonielle et ceux qui ne l'observaient pas. Ils faisaient remarquer que ces derniers étaient plus éloignés de Dieu que les premiers.

L'indignation de Paul se réveilla. Sa voix s'éleva dans un reproche sévère: "Si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien." Le parti qui maintenait que le christianisme n'avait aucune valeur sans la circoncision, se plaça en ordre de bataille contre l'apôtre, et il dut les affronter dans chaque église qu'il avait fondée ou visitée: à Jérusalem, Antioche, Galatie, Corinthe, Éphèse et Rome. Dieu le poussa à la grande mission de prêcher Christ, et Christ crucifié. La circoncision et l'incirconcision n'avaient pas de valeur. Le parti judaïsant considérait Paul comme un apostat engagé à détruire le mur de séparation que Dieu avait établi entre les Israélites et le monde. Ils soutenaient que la fin pouvait justifier les moyens. Les judaïsants visitaient chaque église qu'il avait fondée, et ils créaient des divisions: ils faisaient circuler de fausses accusations contre l'apôtre et ils s'efforçaient de le discréditer. Quand Paul, en visitant les églises passait après ces opposants jaloux et sans scrupules, il en affrontait beaucoup qui considéraient ses travaux avec méfiance et même avec mépris.

Ces divisions sur la loi cérémonielle et les mérites relatifs aux différents maîtres qui enseignaient la doctrine de Christ, occasionnèrent à l'apôtre beaucoup d'anxiété et un travail difficile [on cite 1 Corinthiens 1:10 à 13], (LP 121-122).

6 (Philippiens 2: 12; 1 Timothée 6: 12; Tite 2: 14; Jacques 2: 14 à 20; 1 Pierre 1: 22; Apocalypse 2: 2). Voir le com. d'EGW sur Tite 1: 9 à 11. La religion de la Bible réclame un travail constant.

La foi authentique agit toujours par amour. Quand vous regardez le Calvaire, ce n'est pas pour tranquilliser votre âme dans la négligence du devoir, ce n'est pas pour vous disposer à dormir, mais pour créer la foi en Jésus, une foi qui agira, purifiant l'âme de la vase de l'égoïsme. Quand nous nous accrochons à Christ par la foi, notre tâche ne fait que commencer. Tout homme a des habitudes corrompues et pécheresses qui doivent être vaincues par une lutte intense. Il est demandé à chaque âme de livrer la bataille de la foi. Si quelqu'un est un disciple de Christ, il ne peut être brusque dans ses relations, ni avoir un cœur dur, ni être dépourvu de sympathie; il ne peut être vulgaire dans son langage, ni rempli de suffisance et d'estime propre, ni despote, ou employer des paroles rudes, ou censurer ou condamner.

L'œuvre de l'amour émane de l'action de la foi. La religion de la Bible signifie un travail constant. "Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux." "Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement… car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir." Nous devons être zélés pour les bonnes œuvres, être attentifs à faire de bonnes actions. Et le Témoin véritable dit: "Je connais tes œuvres."

S'il est vrai que nos activités diligentes en elles-mêmes n'assurent pas le salut, il est aussi vrai que la foi qui nous unit à Christ poussera l'âme à agir (MS 16, 1890).

17 (Éphésiens 6:12). De durs conflits dans la vie chrétienne.

Tout n'est pas rose dans la vie du chrétien. De durs conflits se présentent, des tentations sévères l'assaillent. "La chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair." Plus nous nous approchons de la fin de l'histoire de cette terre, plus les attaques de l'ennemi seront trompeuses et insidieuses. Ses attaques se feront plus violentes et plus fréquentes. Ceux qui s'opposent à la lumière et à la vérité deviendront plus endurcis et insensibles, et plus implacables contre ceux qui aiment Dieu et gardent Ses commandements (MS 33, 1911).

22 et 23 (Éphésiens 5: 9). La demeure intérieure de l'Esprit.

L'influence du Saint-Esprit est la vie de Christ dans l'âme. Nous ne voyons pas Christ ni ne Lui parlons, mais Son Saint-Esprit est aussi proche de nous dans un lieu comme dans l'autre. Il agit dans et à travers chacun de ceux qui reçoivent Christ. Ceux qui connaissent la demeure intérieure de l'Esprit révèlent les fruits de l'Esprit: amour, joie, paix, patience, bonté, bénignité, foi (MS 41, 1897).

CHAPITRE 6

(index)

1 et 2 (Hébreux 12: 12 et 13). Travailler avec un esprit humble.

La restauration ne doit pas se faire avec orgueil, empressement, avec habileté mais avec un esprit d'humilité. Ne dédaignez pas votre frère en disant: Il m'a déçu, je ne vais pas essayer de l'aider (MS 117a, 1901).

7. Voir le com. d'EGW sur Exode 4:21; 20: 16.

7 et 8. Voir le com. d'EGW sur Juges 16. La récolte de la résistance.

L'Esprit de Dieu maintient le mal sous la domination de la conscience. Quand l'homme s'exalte au-dessus de l'influence de l'Esprit, il recueille une moisson d'iniquité. Sur un tel homme, l'Esprit a une influence chaque fois moindre pour le restreindre de semer des graines de désobéissance. Les avertissements ont chaque fois moins de pouvoir sur lui. Graduellement, il perd la crainte de Dieu. Il sème pour la chair, et il moissonnera la corruption. La moisson de ce qu'il a lui-même semé est en train de mûrir. Il méprise les saints commandements de Dieu. Son cœur de chair se transforme en cœur de pierre. La résistance à la vérité le confirme dans l'iniquité. Comme les hommes ont semé des graines de méchanceté, d'impiété, le crime et la violence prévalurent dans le monde antédiluvien.

Tous devraient être intelligents quant à la cause de la destruction de l'âme. Cela n'est pas dû à un décret envoyé par Dieu contre l'homme. Il n'est pas responsable de la cécité spirituelle de l'homme. Dieu donne suffisamment de lumière et d'évidences pour que l'homme soit capable de distinguer la vérité de l'erreur; mais Il ne le force pas à recevoir la vérité; Il le laisse libre de choisir le bien ou le mal. Si l'homme reçoit l'évidence suffisante pour guider son jugement dans la direction correcte, et qu'une fois il choisisse le mal, il le fera plus facilement la seconde fois. La troisième fois, il se séparera de Dieu avec plus d'empressement, et il choisira d'être du côté de Satan. Et il continuera d'agir ainsi jusqu'à ce qu'il soit affermi dans le mal et qu'il croit que le mensonge qu'il a fomenté est la vérité. Sa résistance a produit une récolte (MS 126, 1901).

(Apocalypse 3: 21). Une question de vie ou de mort.

Quelle vérité admirable! C'est une épée à deux tranchants. Cette question de vie ou de mort est devant toute la race humaine. Le choix que nous faisons dans cette vie sera notre choix pour toute l'éternité. Nous recevrons ou la vie éternelle ou la mort éternelle. Il n'existe pas d'alternative, il n'y a pas un second temps de grâce. Nous sommes encouragés à vaincre dans cette vie comme Christ a vaincu. Le ciel nous a accordé des opportunités et des avantages en abondance pour que nous puissions vaincre comme Christ a vaincu et nous asseoir avec Lui sur Son trône. Mais pour que nous soyons vainqueurs, nous ne devons pas caresser les inclinations charnelles dans cette vie. Tout égoïsme doit être coupé à la racine (Lettre 156, 1900).

14. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3: 24 à 26; Jean 3: 14 à 17; 12: 32; Éphésiens 2: 8 et 9; Apocalypse 12: 10. La croix, source de puissance.

Sur la croix de Christ, nous contemplons notre efficacité, notre source inépuisable de puissance (Lettre 129; 1898).

La garantie du succès.

Contemplez sur la croix la seule garantie sûre pour l'excellence individuelle et le succès. Et plus le cœur est submergé en Christ, plus sûre est le trésor dans le monde éternel (Lettre 129, 1897).

(Philippiens 1: 21). Paul, un exemple vivant pour chaque chrétien.

Paul était un exemple vivant de ce que doit être chaque chrétien. Il vivait pour la gloire de Dieu. Ses paroles résonnent jusqu'à notre époque: "Christ est ma vie". "Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde." Celui qui fut autrefois persécuteur de Christ dans la personne de ses saints, exhibe maintenant devant le monde la croix de Christ. Le cœur de Paul brûle d'amour pour les âmes, et il consacre toutes ses énergies à la conversion des hommes. Il n'y a jamais eu un ouvrier aussi dévoué, fervent et persévérant. Sa vie, c'était Christ, et il accomplissait les œuvres de Christ. Toutes les bénédictions qu'il recevait étaient estimées comme étant autant d'avantages pour être employés à bénir les autres (RH 29/5/1900).

(Ésaïe 45: 21 et 22; Matthieu 16: 24; Jean 1: 29). Regardez et vivez.

Christ pendu à la croix, était l'Évangile. Maintenant, nous avons un message: "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde". Les membres de notre Église ne veulent-ils pas garder les yeux fixés sur un Sauveur crucifié et ressuscité en qui se concentrent leurs espérances de vie éternelle? C'est notre message, notre thème, notre doctrine, notre avertissement pour l'impénitent, notre encouragement pour celui qui souffre, l'espérance de chaque croyant. Si nous pouvons réveiller l'intérêt dans l'esprit des hommes pour qu'ils fixent les yeux en Christ, nous pouvons être tranquilles, et seulement leur demander de continuer de fixer les regards sur l'Agneau de Dieu. C'est ainsi qu'ils reçoivent la leçon: "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive." Celui dont les yeux sont fixés sur Jésus, laissera tout. Il mourra à l'égoïsme. Il croira à toute la Parole de Dieu, qui est glorieusement et admirablement exaltée en Christ.

Quand le pécheur voit Jésus tel qu'Il est: un Sauveur plein de compassion, l'espérance et la confiance prennent possession de son âme. L'âme sans force se rend sans réserve à Jésus. Devant la vision de Christ crucifié personne ne peut s'éloigner avec un doute durable. L'incrédulité disparaît (MS 49, 1898).

(Psaume 85:10). Voir le com. d'EGW sur Jacques 2: 13. La croix de Christ bouleverse le monde.

La croix du Calvaire défie et vaincra tout pouvoir terrestre et infernal. Dans la croix se concentre et jaillit toute influence. C'est le grand centre d'attraction, car sur elle, Christ abandonna Sa vie pour la race humaine. Ce sacrifice fut offert dans le but de restaurer l'homme dans sa perfection originelle. Et même plus: Il s'est offert pour transformer entièrement le caractère de l'homme en le rendant plus que vainqueur.

Ceux qui vainquent le grand ennemi de Dieu et de l'homme avec la force de Christ, occuperont une position dans les cours célestes au-dessus de celle des anges qui n'ont jamais chuté.

Christ déclare: "Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi." Si la croix ne trouve pas une influence en sa faveur, elle la crée. La vérité pour ce temps se révèle, génération après génération, comme la vérité présente. Christ sur la croix fut le moyen par lequel "la bonté et la fidélité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent." Voici comment le monde doit être bouleversé (MS 56, 1899).

17. Voir le com. d'EGW sur Actes 9: 8 et 9.

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