LÉVITIQUE

(commentaires bibliques)

(catalogue)

 

Chapitres: 5, 8, 10, 14, 16, 17, 25

CHAPITRE 1

1, 2. Nous devons nous familiariser avec la loi du Lévitique.

Nous devons nous familiariser avec la loi du Lévitique dans tous ses aspects, car elle contient les règles qui doivent être observées; elle contient les instructions qui, si elles sont étudiées, nous rendront capables de mieux comprendre la règle de foi et de vie que nous devons suivre dans nos relations avec les autres. Aucune âme n’a d’excuse pour être dans les ténèbres. Ceux qui reçoivent Christ par la foi, recevront aussi la puissance nécessaire pour devenir fils de Dieu (Lettre 3, 1905).

3. (Malachie 1:13). Chaque sacrifice examiné par Dieu.

C’est Christ qui examine le coeur et éprouve les entrailles des fils des hommes. Toutes les choses sont mises à nu et à découvert aux yeux de Celui avec lequel nous avons affaire, et il n’y a aucune créature qui lui soit inconnue. Aux jours de l’ancien Israël, les sacrifices apportés au souverain sacrificateur étaient ouverts jusqu’à l’épine dorsale pour voir s’ils étaient réellement sains. De même, les sacrifices que nous apportons aujourd’hui sont ouverts devant l’oeil pénétrant de notre grand Souverain Sacrificateur. Il ouvre et examine chaque sacrifice apporté par les êtres humains, pour vérifier s’il est digne d’être présenté au Père (MS 42, 1901).

CHAPITRE 5

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6. Apportez une offrande pour le péché.

Que les membres de chaque famille commencent à travailler dans leurs propres maisons. Qu’ils s’humilient devant Dieu. Il serait bon d’avoir une tirelire bien en vue pour les offrandes pour le péché, et que tous ceux de la maison soient d’accord pour que celui qui parle d’une façon peu aimable à un autre ou exprimerait des paroles de colère, mette dans la tirelire une certaine somme d’argent. De cette façon, ils feraient attention aux mauvaises paroles qui font du tort non seulement à ses frères mais à eux-mêmes. Personne ne peut dominer par ses propres forces ce membre indocile qu’est la langue; mais Dieu accomplira cette oeuvre pour celui qui viendra à lui avec un coeur contrit et avec d’humbles supplications. Avec l’aide de Dieu, réfrénez votre langue; parlez moins et priez plus (RH 12/3/1895).

CHAPITRE 8

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31. L’offrande pour le péché du sacrificateur officiant.

Les péchés du peuple étaient transférés, au sens figuré, au sacrificateur officiant, qui était le médiateur du peuple. Le sacrificateur ne pouvait pas se convertir lui-même en offrande pour le péché et faire l’expiation avec sa vie, parce qu’il était aussi un pécheur. Aussi, au lieu de mourir lui-même, il tuait un agneau sans défaut; le châtiment du péché était transféré à la bête innocente, qui se convertissait ainsi en son substitut immédiat et symbolisait l’offrande parfaite de Jésus-Christ. Par le sang de cette victime, l’homme regardait l’avenir par la foi dans le sang de Christ qui expierait les péchés du monde (ST 14/3/1878).

CHAPITRE 10

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1. (Chapitre16:12, 13). Du feu étranger offert aujourd’hui.

Dieu n’a pas changé. Il est aussi minutieux et exigeant dans ses demandes aujourd’hui qu’il le fut aux jours de Moïse. Mais dans les lieux de culte d’aujourd’hui, par les chants de louanges, les prières et l’enseignement donné du haut de la chaire, il n’y a pas seulement un feu étranger mais une réelle profanation. Au lieu de prêcher les vérités avec la sainte onction de Dieu, on parle parfois sous l’influence du tabac et du brandy. Quel feu étranger, vraiment! La vérité de la Bible et la sainteté de la Bible sont présentées aux gens et les prières à Dieu sont mélangées à la puanteur du tabac! Un tel encens est des plus acceptable par Satan! Quelle terrible tromperie! Quelle offense aux yeux de Dieu! Quelle insulte pour Celui qui est saint et qui demeure dans la lumière inaccessible !

Si les facultés de l’esprit de ceux qui professent être chrétiens étaient saines et vigoureuses, ils discerneraient l’incohérence d’un tel culte. Tout comme Nadab et Abihu leur sensibilité est si émoussée qu’ils ne font aucune différence entre le sacré et le profane. Les choses sacrées et saintes sont rabaissées au même niveau que leur haleine chargée de tabac, leur cerveau embrumé et leur esprit pollué qu’ils souillent en assouvissant leurs appétits et leurs passions. Ceux qui professent être chrétiens mangent et boivent, fument et chiquent du tabac, et deviennent des gloutons et des ivrognes satisfaisant ainsi leurs appétits tout en parlant de vaincre comme Christ a vaincu ! (RH 25/03/1875)

CHAPITRE 14

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4-8. (Jean 1:29). Deux oiseaux; l’un d’eux est plongé dans le sang.

Le merveilleux symbole de l’oiseau vivant, plongé dans le sang de l’oiseau mis à mort, et ensuite libéré pour jouir de la vie, est pour nous un symbole de l’expiation. Ainsi, la mort et la vie fusionnaient, dévoilant au chercheur le trésor caché de la vérité, c’est-à-dire l’union du sang propitiatoire avec la résurrection et la vie de notre Rédempteur. L’oiseau mort était placé sur de l’eau vive; ce courant qui s’écoulait était un symbole de l’efficacité toujours courante et toujours purifiante du sang de Christ, l’Agneau immolé depuis la fondation du monde, la source qui fut ouverte pour la maison de Juda et les habitants de Jérusalem, et dans laquelle ils pouvaient se laver et devenir purs de toute souillure du péché. Nous avons un libre accès au sang expiatoire de Christ. Nous devons considérer cela comme le privilège le plus précieux, la plus grande bénédiction jamais concédée à l’homme pécheur. Rares sont ceux qui font cas de ce si grand don ! Comme ce courant est profond, large et constant! Pour chaque âme assoiffée de sainteté il y a du repos, il y a de la tranquillité, il y a l’influence vivifiante du Saint-Esprit puis le cheminement saint, joyeux, paisible et la précieuse communion avec Christ. Alors, oui, nous pouvons dire intelligemment avec Jean: "Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Lettre 87, 1894).

CHAPITRE 16

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23, 24. Les vêtements du souverain sacrificateur.

Comme le souverain sacrificateur déposait son vêtement pontifical et officiait revêtu du vêtement de lin blanc du simple sacrificateur, ainsi aussi, Christ se dépouilla de lui-même, prit la forme d’un serviteur et offrit un sacrifice, étant lui-même le sacrificateur et la victime. Comme le souverain sacrificateur, après avoir accompli son service dans le lieu très saint, sortait avec ses habits pontificaux devant la congrégation qui l’attendait, ainsi aussi Christ viendra la seconde fois revêtu des vêtements glorieux d’un blanc le plus pur, "qu’il n’est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi." Il viendra dans sa propre gloire et celle de son Père, comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et toute l’armée angélique l’escortera dans son voyage (MS 113, 1899).

CHAPITRE 17

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11 (Matthieu 26: 28; Hébreux 9: 22). Le sang était sacré.

Le sang du Fils de Dieu était symbolisé par le sang de la victime sacrifiée, et Dieu voulait que des idées claires et précises soient préservées entre le sacré et le profane. Le sang était sacré, car Dieu ne pouvait expier le péché, que par l’effusion du sang de Son Fils (ST 15/7/1880).

CHAPITRE 25

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10. L’année du jubilé.

Chaque cinquantième année, l’année du jubilé, chaque héritage de la terre devait retourner à son propriétaire d’origine. "Ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété," dit Dieu.

C’est ainsi, que le Seigneur dans sa sagesse infinie, éduqua son peuple. Ses demandes n’étaient pas arbitraires. La conséquence de l’obéissance et de la désobéissance était en relation avec l’instruction reçue par le peuple à la Source de toute lumière. On leur enseigna que l’obéissance leur apporterait les plus riches bénédictions spirituelles et les rendrait capables de distinguer entre le sacré et le profane. La désobéissance aussi apporterait un résultat garanti. Si le peuple de Dieu choisissait de gérer la terre en comptant sur sa supposée sagesse, il verrait que le Seigneur n’effectue pas de miracle pour contrecarrer les maux qu’Il tentait de leur éviter.

Le Seigneur présenta à son peuple la direction qu’il devait suivre s’il voulait être une nation prospère et indépendante. S’il lui obéissait, Il leur promis que la santé et la paix seraient leurs et la terre donnerait ses produits sous la supervision divine (MS 121, 1899).

18-22. Les lois de l’agriculture et de la dîme, une épreuve.

Le système de la dîme fut institué par le Seigneur comme le meilleur moyen d’aider le peuple à mener à bien les principes de la loi. Si cette loi était respectée, la vigne entière -toute la terre- serait confiée au peuple [On cite Lévitique 25: 18-22].

Les hommes devaient collaborer avec Dieu dans la restauration de la santé de la terre malade pour qu’elle puisse être une louange et donner gloire à Son nom. Et comme la terre qu’ils possédaient, si elle était gérée avec soin et ferveur, produirait ses trésors, ainsi, leurs coeurs aussi, s’ils étaient contrôlés par Dieu réfléchiraient Son caractère…

Par les lois sur la culture du sol, Dieu donnait au peuple l’opportunité de vaincre son égoïsme et d’avoir une attirance pour les choses célestes. Canaan serait comme l’Eden s’il obéissait à la Parole du Seigneur. Par son peuple, le Seigneur avait pour but d’enseigner à toutes les nations du monde comment cultiver le sol pour qu’il donne des fruits sains et sans aucune maladie. La terre est la vigne du Seigneur, et elle doit être traitée en accord avec son plan. Ceux qui cultivaient le sol devaient comprendre qu’ils étaient en train de servir Dieu. Ils étaient aussi sûrement dans leur domaine et à leur place que l’étaient les hommes appelés à officier en tant que prêtre ou à travailler en relation avec le tabernacle. Dieu dit au peuple que les Lévites étaient un don pour lui, qu’il importait peu quel était leur métier, ils devaient participer à leur assistance (Ibid.).

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