PHILIPPIENS

(commentaires bibliques)

(catalogue)

Chapitres: 2, 3, 4

CHAPITRE 1

21 (Galates 2: 20). Voir le com. d'EGW sur Galates 6: 14 et Apocalypse 3: 1. Qu'est-ce qu'un chrétien?

Quand l'apôtre Paul se transforma de persécuteur en chrétien par la révélation de Christ, il déclara qu'il était comme quelqu'un né hors du temps. A partir de ce moment-là, Christ fut tout et en tout pour lui. "Christ est ma vie", dit-il. C'est l'interprétation la plus parfaite et la plus courte de toutes les Écritures, de ce que signifie être chrétien. C'est la vérité complète de l'Évangile. Paul comprenait ce que beaucoup semblent être incapables de comprendre. Comme sa ferveur était intense! Ses paroles démontrent que son esprit était centré sur Christ. Christ était l'auteur, le soutien et la source de sa vie (RH 19/10/1897).

(2 Corinthiens 11: 26 et 27; Éphésiens 4: 13). La stature morale de Paul.

Paul atteignit la pleine stature morale d'un homme en Jésus-Christ. Par quel processus son âme s'était développée! Sa vie était une suite continuelle d'épreuves, de conflits et de durs labeurs (Lettre 5, 1880).

CHAPITRE 2

(index)

5 (Jean 8:12). Voir le com. d'EGW sur Tite 2: 10. La lumière pour les humbles.

"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ." Si vous vous efforcez en toute humilité de comprendre quels étaient les sentiments de Christ, vous ne serez pas abandonnés dans les ténèbres. Jésus dit: "Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie" (YI 13/10/1892).

5 à 8 (Jean 1: 1 à 3, 14. Hébreux 2:14 à 18). Voir le com. d'EGW sur Marc 16: 6; Luc 22: 44; Jean 10: 17 à 18; Romains 5: 12 à 19; 2 Corinthiens 8: 9; 1 Timothée 2: 5; Hébreux 3: 1 à 3. Les humbles circonstances de la vie de Christ.

Après que Christ ait consenti à abandonner Son autorité suprême, à descendre d'une hauteur infinie pour prendre l'humanité, il aurait pu prendre n'importe quelle condition de l'être humain qu'Il aurait choisie. Mais la grandeur et la hiérarchie n'étaient rien pour Lui, et Il choisit la forme de vie la plus humble. Bethléhem fut le lieu de Sa naissance. D'un côté, son ascendance était pauvre, mais Dieu, le propriétaire du monde, était Son Père.

Dans Sa vie, il n'y eut aucun vestige de luxe, de commodités, de complaisance propre ni de plaisirs, mais ce fut une succession continuelle d'abnégation et de sacrifice personnel. En accord avec Son humble naissance, il n'eut apparemment pas de grandeur ou de richesse, afin que le croyant le plus humble ne puisse pas dire que Christ ne connut jamais ce qu'était l'angoisse de la pauvreté profonde. S'Il avait possédé l'apparence de l'ostentation extérieure, des richesses et de la grandeur, les plus pauvres auraient évité Sa compagnie. C'est pour cela qu'Il choisit la condition humble de la plus grande majorité des gens (MS 9, 1896).

La foi ne doit pas reposer sur des évidences extérieures.

Avant que Christ ne quitte le ciel et ne vienne dans ce monde pour mourir, Il était plus grand que n'importe quel ange. Il était beau et majestueux. Mais quand Il commença Son ministère, Sa taille était un peu plus haute que la taille commune de ceux qui vivent sur la terre. S'Il était venu parmi les hommes avec Sa noble forme céleste, Son apparence extérieure aurait attiré l'attention des gens sur Lui et ils l'auraient reçu sans que la foi soit exercée…

La foi des hommes en Christ en tant que Messie ne devait pas reposer sur les évidences extérieures et ils ne devaient pas croire en Lui à cause des attraits de Sa personne, mais en raison de l'excellence de Son caractère qu'ils n'avaient ni ne pourraient jamais trouver chez un autre (2 SP 39).

(Colossiens 2: 9; Éphésiens 3: 9; 1 Pierre 1: 11 et 12). Le mystère dans lequel les anges désirent plonger leurs regards.

En Christ habitait toute la plénitude de la Divinité. Mais la seule manière d'atteindre les hommes était en voilant Sa gloire du manteau de l'humanité. Christ a toujours haï de tout Son cœur le péché, mais Il aimait ceux qu'Il avait rachetés avec Son sang. Il souffrit à la place des hommes pécheurs, en les amenant à être en communion avec Lui-même.

Voilà le mystère dans lequel les anges désirent plonger leurs regards. Ils désirent connaître comment Christ put vivre et travailler dans un monde déchu, comment il put se mêler à l'humanité pécheresse. Pour eux, c'est un mystère que Celui qui haïssait d'une haine intense le péché puisse avoir la compassion la plus tendre envers les êtres qui commirent le péché (ST 20/1/1898).

(Colossiens 1: 26 et 27). Un mélange inexplicable.

Christ n'aurait rien pu faire durant Son ministère terrestre pour sauver les hommes déchus, si le divin ne s'était pas mélangé à l'humain. La capacité limitée de l'homme ne peut définir cet admirable mystère: le mélange des deux natures, la divine et l'humaine. Ceci ne pourra jamais être expliqué. L'homme doit s'émerveiller et rester silencieux. Et cependant, l'homme a le privilège d'être participant de la nature divine, et il peut ainsi, dans une certaine mesure, pénétrer le mystère (Lettre 5, 1889).

Le plus merveilleux de la terre et du ciel.

Quand nous désirons étudier un problème profond, nous concentrons notre esprit sur ce qu'il n'y eut jamais de plus merveilleux sur la terre ou dans le ciel: l'incarnation du Fils de Dieu. Dieu a donné son Fils pour qu'Il mourût d'une mort ignominieuse et honteuse pour les êtres humains pécheurs. Lui qui était le Commandant des parvis célestes, ôta Son manteau et Sa couronne de Roi, pour revêtir Sa divinité de l'humanité et venir dans ce monde pour être à la tête de la race humaine comme Homme modèle. Il s'humilia Lui-même pour souffrir avec la race humaine, pour être affligé de toutes ses tribulations.

Le monde entier Lui appartenait, mais Il se vida si complètement de Lui-même qu'Il déclara durant Son ministère: "Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer Sa tête" [on cite Hébreux 2:14 à 18] (MS 76, 1903).

Christ au-dessus de toute loi.

Le Fils de Dieu vint volontairement pour mener à bien l'œuvre de l'expiation. Aucun joug obligatoire ne reposait sur Lui, car Il était indépendant et au-dessus de toute loi.

Les anges, en tant que messagers intelligents de Dieu, étaient sous le joug de l'obligation; aucun sacrifice de leur personne ne pouvait faire l'expiation pour l'homme déchu. Seul Christ était libre des exigences de la loi pour entreprendre la rédemption de la race pécheresse. Il avait le pouvoir de donner Sa vie pour la reprendre. "Existant en forme de Dieu, [Il] n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu" (SW 4/9/1906).

(Exode 3: 5). L'humanité de Christ est une chaîne dorée.

Christ se rendit obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix, pour racheter l'homme. L'humanité du Fils de Dieu est tout pour nous. C'est la chaîne dorée qui unit nos âmes à Christ, et par Christ à Dieu. Ceci doit être notre étude. Christ était vraiment un homme, et Il démontra Son humilité en devenant un homme. Il était Dieu dans la chair.

Quand nous abordons le thème de la divinité de Christ revêtue du manteau de l'humanité, avec justice nous pouvons prêter attention aux paroles prononcées par Christ à Moïse devant le buisson ardent: "Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte." Nous devons aborder l'étude de ce thème avec l'humilité de celui qui apprend avec un cœur contrit. L'étude de l'incarnation de Christ est un thème fructifère qui récompensera le chercheur qui creuse profondément à la recherche de la vérité cachée (MS 67, 1898).

6 (Jean 1: 1 à 3, 14). Voir le com. d'EGW sur Jean 1: 1 à 3; Apocalypse 12: 10. Égalité entre Christ et le Père.

La position de Christ avec Son Père est celle de l'égalité. Ceci lui permit de devenir l'offrande pour le péché des transgresseurs. C'était pleinement suffisant pour magnifier la loi et l'exalter (MS 48, 1893).

7. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26: 42.

7 et 8. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 2: 17.

9. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27: 21, 22 et 29.

10 et 11. Voir le com. d'EGW sur Romains 3: 19.

12. Voir le com. d'EGW sur Galates 5: 6.

12 et 13. Voir le com. d'EGW sur Romains 12 et 2 Pierre 1: 5 à 11.

CHAPITRE 3

(index)

5 et 6. Voir le com. d'EGW sur Romains 7: 7 à 9.

8 (Jean 17: 3; Colossiens 1: 19). Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:1. La science la plus élevée.

En Christ habite toute la plénitude. Il nous enseigne à regarder "toutes choses comme une perte à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ" notre Seigneur. Cette connaissance, c'est la science la plus élevée qu'un homme puisse atteindre. C'est la somme de toute science authentique. "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ" (MS 125, 1907).

8 à 10. L'estime de Paul pour la grâce de Dieu.

La justice que Paul pensait être de grande valeur, n'avait maintenant aucune valeur à ses yeux. Sa propre justice était de l'injustice. Le profond désir de son âme était: "connaître Christ, et la puissance de Sa résurrection, et la communion de Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort."

Il voulait connaître par lui-même la puissance de la grâce du Sauveur. Il croyait en Son pouvoir pour le sauver, lui qui avait été un persécuteur de l'Église de Christ. D'après son estimation, aucun trésor ne pouvait égaler la valeur du don de la connaissance de Christ (MS 89, 1903).

9. Voir le com. d'EGW sur Colossiens 2: 10.

12. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12: 1 à 4 et 2 Pierre 3: 18.

12 à 15. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3: 18 à 21.

13. Je fais une chose.

L'appel de Paul lui imposait un service de diverses classes: travailler de ses mains pour gagner sa vie, voyager d'un lieu à un autre, fonder des églises, écrire des lettres aux églises déjà fondées; cependant, au milieu de cette diversité de labeurs, il déclara: "Je fais une chose."

Paul maintint continuellement devant lui une seule chose dans toute son œuvre: être fidèle à Christ qui s'était révélé à lui quand il blasphémait Son nom et employait tous les moyens à sa portée pour faire blasphémer les autres. Le grand dessein de sa vie était de servir et d'honorer Celui dont le nom avait été autrefois couvert de mépris. Son unique désir était de gagner des âmes au Sauveur. Juifs et Gentils pouvaient s'opposer à lui et le persécuter, rien ne pouvait l'écarter de son dessein (Lettre 107, 1904).

CHAPITRE 4

(index)

8. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 19: 14.

18. Voir le com. d'EGW sur Actes 10: 1 à 4.

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