RENDU SEMBLABLE A SES FRÈRES

 

D. K. Short

 

(catalogue)

(index)

 

III

 

Nous sommes les auteurs de notre propre confusion

 

 

Les Adventistes du Septième Jour savent bien que, dans les années 1950, le monde évangélique est venu frapper à notre porte. La question qu'il nous posait était (et est encore): l'Adventisme du Septième Jour est-il une secte?

 

Notre désir d'être compris par les églises populaires nous a conduits à essayer de nous mettre dans leurs bonnes grâces. A la lumière de l'histoire sainte, il y a dans ce que nous avons vécu un parallèle avec le reniement de Pierre.

 

Pierre avait jurés fidélité à son Maître. Jamais il ne serait scandalisé même si d'autres l'étaient, et, avec les autres disciples, il affirma qu'il aimerait mieux mourir que de renier son Seigneur (Mat. 26:35). Mais son désir d'être bien vu, sa crainte d'appartenir à une secte le firent vaciller sous le regard d'une jeune fille. Son mépris public que la vérité qu'il avait soutenue pendant des années ne fit qu'accroître son angoisse. La marque infamante d'être un membre de la bande à Jésus, c'était plus qu'il n'en pouvait supporter. Il ferait n'importe quoi pour s'en débarrasser. Son rejet de la vérité aggrava sa chute et confirma son apostasie.

 

Les accusations portées par deux femmes contre ce solide pêcheur étaient pénétrantes. Mais Pierre eut bientôt à faire face à une accusation publique: son langage montrait à l'évidence qu'il appartenait à cette secte. Alors sa conscience lâcha. La peur de l'opinion de ses pairs, le désir d'être approuvé par tout le monde eurent raison de lui.

 

Les Adventistes n'ont pas vraiment compris de quel prix on paie l'approbation générale. Le danger de compromission va augmenter à mesure que l'Église fait face à l'attente de l'œuvre du quatrième ange d'Apocalypse 18. Comme Pierre, nous risquons de renier le vrai Christ afin de détourner le regard de ceux qui adoptent la ligne de conduite de Babylone et se dressent contre Lui. Mais il y avait un remède à la résistance obstinée de Pierre, et il y en a un pour la nôtre. Lorsque l'accusation l'eût pris au piège, il comprit qu'il était un traître et un parjure. Il sentit qu'il avait besoin de la vérité du message de Laodicée qui appelle à la repentance. Alors "il pleura amèrement". Ce fut le prélude aux bénédictions de la Pentecôte. Pierre s'avança hardiment et prêcha la repentance à ceux devant qui il avait, un jour, renié sa foi. Tel est le pouvoir de la repentance, et telle est l'expérience qui attend l'Église en ce temps de crise.

 

 

La nuit d'affliction de Pierre ne précéda le Calvaire que de quelques heures. Symboliquement, la confusion, l'hésitation, la compromission de l'Église du reste ne précèdent que de quelques heures la fin de l'épreuve. Mais ces heures doivent se prolonger tant que la fin de l'épreuve est suspendue. L'Église de Christ, Son Épouse, continuera à mépriser Son amour et à rester envoûtée par l'approbation du monde jusqu'à ce qu'elle voie et comprenne l'agonie que cela Lui cause.

 

Le syndrome de Pierre aujourd'hui

 

            La décennie 1950 de compromission avec les Évangéliques est bien connue et il est inutile d'en reproduire ici la documentation. (Pour l'ouvrage le plus approfondi jamais produit par un adventiste concernant la nature de Christ, l'histoire de celle-ci dans la dénomination et la manière dont cet enseignement a été corrompu par des méthodes de recherche frauduleuses, cf. "The Word Was Made Flesh" par Ralph Larson). Il est clairement prouvé qu’on a offert au monde des représentations erronées significatives des enseignements adventistes du Septième Jour. Bien qu’il existe plus d’un millier de textes d’auteurs adventistes, dont Ellen White, qui nous affirme que Christ a prit la nature humaine de l’homme après la chute, nous avons osé dire le contraire aux Évangéliques.

 

            Il était tout à fait légitime d’essayer de leur présenter ce que nous croyons de manière à les convaincre que nous sommes chrétiens, mais au cours de ce dialogue, nous leur avons donné une image déformée du message du troisième ange dans sa vérité. Ce défaut résulte directement de notre méconnaissance ou de notre rejet des conceptions de 1888 sur l’Évangile. Nous aurions dû être capables de convaincre les Évangéliques que nous croyons réellement à la justification par la foi, et que le message du sanctuaire est réellement biblique. Ils auraient alors compris la signification de la médiation de notre grand Souverain Sacrificateur à la suite de Son séjour sur terre où Il avait pris la nature de péché de l’homme. Notre erreur (péché) a été de ne pas croire au commencement de la pluie de l’arrière-saison et au grand cri qui nous furent envoyés il y a plus d’un siècle.

 

Le résultat de notre erreur fut la publication, en 1957, du livre Question on Doctrine. Il devint la base de représentation de nos croyances. Ce livre a joué le rôle de carde et de boussole pour la génération suivante d’étudiants adventistes dans nos écoles. Nous avons maintenant de par le monde tout un corps pastoral dont la pensée reflète la théologie erronée de cet ouvrage.

 

            Comme ce livre a été mis entre les mains de milliers d’intellectuels de diverses églises, il est devenu la référence principale pour les Adventistes du Septième Jour désireux de se faire reconnaître comme membres de la communauté évangélique, et non comme une secte. Nous exultions d’y être arrivés. Notre exultation était fondée sur la même base que le reniement de Pierre: le désir d’être approuvé.

 

En 1971, on a publié un autre livre, présenté avec des lettres de créances universitaires de premier ordre, probablement sans égales dans l’histoire de notre confession. On a dit que Movement of Destiny avait été commandé par un ancien président de la Conférence Générale et approuvé par cinq présidents successifs et un grand nombre d’experts. Il  "fut rendu possible par l’apport de centaines de documents originaux inestimables provenant de donateurs individuels ou institutionnels, archivistes, bibliothécaires et collectionneurs… Assurément, aucune publication dans notre histoire n’a jamais été précédée par une publicité aussi éclatantes". (LeRoy Edwin Froom, Movement of Destiny, Review and Herald Publishing Association – en français, Mouvement du Destin).

 

Les membres de l'église pouvaient à bon droit s'attendre à ce qu'un ouvrage muni d'un tel pedigree soit irréprochable. L'auteur fournit six pages d'attestations ronflantes embrassant les circonstances de sa publication. On assure le lecteur que l'auteur a eu mission "d'être équitable, de s'en tenir aux faits, d'être complet et impartial dans leur présentation, et de brosser un tableau d'ensemble harmonieux, … une image véridique et fiable, … fidèle et complète, … inébranlable dans sa fidélité à la vérité entière. Avant tout, je ne dois pas être déloyal vis-à-vis de Dieu et de l'Église". (Ibid. pp. 17-23).

 

Quel vaste mandat! Franchement, l'ouvrage offert ne répond pas à ce que l'auteur annonce.

 

Movement of Destiny utilise des fragments de phrases associées à des conclusions et passe sous silence le traité de la plus haute importance d'Ellen White qui se trouve dans Jésus-Christ. On affirme tout simplement que Christ était comme Adam avant la chute (p. 428), sans argument à l'appui et en opposition avec une érudition exacte. La même tactique est mise en œuvre pour soutenir une interprétation fausse de l'histoire adventiste de la période de 1888. (En 1974, pour la Conférence Générale, l'auteur prépara une étude privée de 104 pages traitant des nombreuses inexactitudes dans Movement of Destiny. Elle fut publiée par la suite sous le titre Le mystère de 1888.  

Tout ceci est plus grave que le syndrome de Pierre. Le cher et impétueux disciple fut pris par surprise et laissa échapper son reniement pour éviter l'accusation d'être un associé. Mais ce livre, par un dessein prémédité, essaie de persuader l'église et le monde que, au long des années, Ellen White a enseigné que Christ prit la nature sans péché d'Adam avant la chute et que telle est la véritable doctrine de l'église.

 

En attendant la repentance

 

Au cours des deux dernières décennies, la tension au sein de l'église n'a fait que s'accroître. Comme un morceau de détritus en combustion, la fumée asphyxiante d'une confusion doctrinale croissante née il y a des décennies va s'embraser. L'odeur de fumée est devenue si dense qu'elle s'est fait sentir chez nos voisins et ils s'inquiètent de ce qui se passe. Que fait le reste pour parer à l'incendie qui menace?

 

Nos voisins interrogent publiquement. Ils veulent savoir à quoi nous croyons réellement. Trente ans après le premier dialogue sur les croyances adventistes, le journal fondé par feu Dr Walter Martin aborde l'essentiel sans périphrases.

 

"Du fait de la controverse qui fait rage au sein de l'Adventisme au cours de ces dernières décennies, beaucoup de personnes qui connaissent le bilan Barnhouse/Martin des années 1950 ont demandé s'il devait être révisé ou modifié de façon sensible…

 

"Selon nous, le bilan effectué par Barnhouse et Martin est toujours valable pour cette fraction de l'adventisme qui s'en tient à la position donnée dans QOD (Question On Doctrine) et exprimée ensuite dans le mouvement Adventiste Évangélique des dernières décennies…

 

"En revanche, l'Adventisme traditionnel, qui semble avoir gagné à sa cause nombre d'administrateurs et de cadres… semble s'éloigner de plus en plus d'un certain nombres des thèses soutenues dans QOD. Alors que des dirigeants adventistes ont déclaré que la confession adhère à QOD … quelques autres, au sein de la confession, en ont parlé comme d'une hérésie détestable". (Christian Research Journal, été 1988; extrait d'un article de 7 pages: From Controversy to Crisis, An Updated Assessment of Seventh Day Adventism, par Kenneth R. Samples. L'article veut être "les paroles d'un ami qui prie ardemment pour que les dirigeants actuels de l'église honorent l'Écriture et l'Évangile de grâce plus que les caractères distinctifs de leur propre dénomination". Voilà un coup de trompette à l'adresse des dirigeants actuels pour qu'ils adoptent sans réserve les vérités du Message de 1888 sur la justice de Christ).

 

Il reste à voir s'ils ont raison de penser que nombre d'administrateurs et de cadres semblent s'éloigner de plus en plus d'un certain nombre des thèses soutenues dans QOD, et combien de dirigeants reconnaissent l'hérésie dans le livre. Jusqu'à présent, aucun mouvement dans ce sens n'est visible dans l'église.

 

L'article poursuit en disant qu'il semblerait aujourd'hui que l'Adventisme traditionnel est aberrant, qu'il obscurcit la vérité biblique ou transige avec elle. En particulier (1) il attaque notre conception de la justification, (2) la nature de Christ, (3) la référence à une autorité non-biblique, à savoir Ellen White.

 

Dès lors le syndrome de Pierre est mis en pleine lumière et nous présente une menace voilée mais grave. "Il convient de déclarer que si le parti traditionnel continue à s'éloigner de QOD et à présenter Ellen White comme l'interprète infaillible de l'église, il pourrait bien alors mériter un jour pleinement le nom de secte, comme certains Adventistes le reconnaissent". Leur réquisitoire va loin, nous sommes accusés de déficiences théologiques graves.

 

On nous dit que, à la fin des années 1970, nous étions à la croisée des chemins: soit devenir évangéliques, soit revenir au traditionalisme d'antan. "Si ceux qui dirigent l'Adventisme … ne se déclarent pas ouvertement et ne luttent pas pour leurs convictions, l'Adventisme a peu d'espoir, car l'Adventisme traditionnel a fait faillite au point de vue théologique". Est-il possible que le message qui a rassemblé l'église adventiste pendant plus d'un siècle soit aujourd'hui sans valeur, tout juste bon à être échangé contre un nouveau modèle orné de tous les atours que Babylone peut fournir? Ou bien, sans le reconnaître et sans en avoir conscience, est-ce une crise qui appelle à la repentance que nous avons affaire? Ils nous mettent au défi de nous assurer du véritable Évangile que le Seigneur a envoyé à Son peuple en 1888 dans "un message très précieux". N'avoir pas su adopter ce message expose l'Église à ces critiques sévères.

 

Quel est notre péché?

 

Les Adventistes qui sont membres de l'église depuis une dizaine d'années ou davantage sont stupéfaits de la différence qu'il y a entre l'église d'aujourd'hui et celle de naguère. Rares sont ceux qui oseraient prétendre qu'elle est dans un état spirituel meilleur aujourd'hui qu'alors.

 

Dans le monde entier l'église doit faire face à une quantité de publications privées émanant de ce qu'on appelle aujourd'hui "des ministères indépendants". On se pose la question: tout cela est-il le fruit de la perversité et d'une critique impie, ou bien y a-t-il une raison plus profonde, une faim qui s'est creusée parce que, dans le menu de l'église, il n'y a pas du tout assez de nourriture céleste? Quelle qu'en soit la cause, ce qui domine parmi les dirigeants et les laïcs, c'est une frustration.

 

Pour tenter d'apporter guérison et orientation à la dénomination, un document Un appel à l'unité de l'Église a été préparé en août 1989 par l'Institut de Recherche Biblique de la Conférence Générale. Cet austère traité d'une dizaine de pages s'attaque à certains problèmes précis qui concernent l'église. Il contient au moins cinquante références scripturaires et de nombreuses citations tirées des conseils d'Ellen White. Tout cela constitue une directive valable pour l'église. L'Institut est devenu l'héritier du Defense Literature Comittee qui remonte au moins à l'année 1951, au début de l'ère Barnhouse/Martin.

 

Nous avions alors notre mandat à titre d'église du reste et nous avons toujours la même vérité à sauvegarder. Il y a un manque d'unité dans l'église et la responsabilité des dirigeants est incontestable. La santé de l'église est, sans aucun doute, entre les mains de ceux qui sont les maîtres d'œuvre. Mais lorsque la maladie survient, qu'elle soit bénigne ou grave, on ne peut la soigner avant qu'elle n'ait été correctement diagnostiquée. La question est: savons-nous pourquoi nous sommes en mauvaise santé? A la lumière de la bataille cosmique, connaissons-nous notre péché?

 

L'appel s'attaque à des maladies spécifiques: 1) le fanatisme, 2) le rejet de la doctrine chrétienne fondamentale, 3) l'esprit de parti, 4) le désaccord avec la position de l'église sur des questions qu'elle considère secondaires. Au sujet du quatrième point, on fait de sérieuses mises en gardes:

 

"Alors que l'apostasie prélève toujours sa taxe douanière, l'une des pressions les plus lourdes qui s'exerce aujourd'hui sur l'église du reste c'est la désunion amenée par certaines fractions de l'église. Ces membres soutiennent certaines thèses sur la nature humaine de Christ, la nature du péché et la doctrine de la justification par la foi dans le cadre du temps de la fin. Comme les adventistes dans leur ensemble ne partagent pas ces conceptions, les premiers estiment que l'église a abjuré la foi des pionniers. Certains iraient même jusqu'à dire que l'église institutionnelle ne remplit plus le rôle de l'église du reste précisé dans la prophétie.

 

L'église mondiale des Adventistes du Septième Jour s'est accordée sur 27 croyances fondamentales qui résument les enseignements bibliques de base … Les thèmes particuliers dont on a parlé plus haut ne font pas partie de ces résumés. L'église mondiale n'a jamais considéré ces questions comme essentielles pour le salut ni pour la mission de l'église du reste. Ces thèmes n'occupent pas une place centrale dans les Écritures, les données sont peu nombreuses; et de part et d'autre il y a des divergences de vue importantes entre des chrétiens fervents.

 

"Il ne pourra y avoir de forte unité au sein de l'église mondiale du peuple du reste de Dieu aussi longtemps que des groupes qui soutiennent ces notions, les proclament et fon campagne à la fois en Amérique du Nord et dans les divisions d'outre-mer. Il faut laisser de côté ces questions et non pas les imposer à nos gens comme si elles étaient essentielles. Nous ne devrions pas laisser Satan abuser le peuple de Dieu à ce sujet, permettre que nous soyons divisés par de telles questions et, en conséquence, affaiblis quant à notre influence et notre solidarité" (An Appeal for Church Unity, Biblical Research Institute, Août 1989, p. 5, c'est nous qui soulignons).

 

Cette longue citation énonce des questions de la plus haute importance. Mais non moins grave est la conclusion, page 9, selon laquelle les personnes qui encouragent des enseignements tels que ceux-là, qui causent des divisions au sein de la communauté, contraindront la direction, en dernier ressort, à les expulser de l'église, non sans amour ni regret.

 

Quel que soit le désir d'unité dans l'église, cet appel présente des obstacles insurmontables. Affirmer que les enseignements mentionnés ne sont pas contenus dans les 27 croyances est manifestement faux (voir Seventh-Day Adventists Believe, A Biblical Exposition of 27 Fundamental  Doctrines, Ministerial Association, General Conference of Seventh-day Adventists, 1988); Ce que croient les Adventistes, Les 27 vérités bibliques fondamentales, ed. Vie et Santé, 1990). Ce livre Les Adventistes du Septième Jour croient…, un exposé biblique des 27 Doctrines Fundamentales, publié en 1988 par le Comité exécutif de la Conférence Générale, est devenu la norme pour l'église. Comme le titre l'indique, le livre expose les 27 doctrines principales de l'église. Il établit les règles fondamentales pour notre commun message et notre mission commune. La doctrine selon laquelle Christ est venu sur terre avec la nature humaine de l'homme déchu est énoncée à plusieurs reprises. Le chapitre Dieu le Fils, pages 37 à 57 dit clairement à plusieurs reprises que semblable, dans Romains 8:3, signifie ce qu'il dit et non dissemblable.

 

A maintes reprises le livre traite de la justice par la foi dans le cadre du temps de la fin et assure l'église que le peuple de Dieu peut obéir à Sa loi. Que l'appel puisse dire: "L'église mondiale n'a jamais considéré ces questions comme essentielles pour le salut ni pour la mission de l'église du reste", cela paraît incroyable.

 

Ainsi la confusion parmi nous a atteint les proportions d'une épidémie. Dire à l'église mondiale "qu'il faut laisser de côté ces questions et non pas les imposer à nos gens comme si elles étaient essentielles" revient à dire que l'évangile doit être laissé de côté. Plaider pour l'unité dans un tel contexte est insensé.

 

Notre mauvaise situation continue à être connue des Évangéliques. Dans Christanity Today, du 5 Février 1990, un article de quatre pages annonce en gros titre: "Les Adventistes du Septième Jour… discutent toujours sur leur véritable identité".

 

Nous ne pouvons pas modifier le contenu de notre histoire. Il demeurera à jamais. Mais nous pouvons la lire dans sa réalité, et alors nous repentir et confesser notre erreur. Notre péché est de refuser de voir notre situation. Aussi longtemps que, individuellement et collectivement, nous refuserons de regarder en face notre histoire de 1888, les mains du Seigneur seront liées. "Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste" (Jn 9:41).

Chapitre 2    Catalogue    Index    Chapitre 4